
Le Burkina est représenté par 80 stands
Le «faso fani» ou pagne tissé du Burkina
s’affine aussi bien dans les motifs que dans la texture du support. Si les
bandes de la cotonnade étaient de petites dimensions et le produit assez lourd,
cela n’est plus le cas de nos jours. Les professionnels du textile continuent
sans cesse de l’adapter au goût et aux exigences des consommateurs. C’est ce
que nous explique Mme Touré Mariam, promotrice du Centre de formation Gulmutex
basé à Ouagadougou dans la capitale burkinabé.
Elle a créé cette structure,
depuis 2017, dans le but de répondre à la demande et à l’exigence croissante
des consommateurs.
Les
artisans chez lesquels elle faisait ses commandes ne répondaient pas exactement
aux demandes. Il y avait toujours soit un problème de couleur, de dessin soit
de texture du support. C’est pourquoi elle a décidé de se former au tissage
tout en mettant la main à la pâte. Au regard de cette évolution, la promotrice
du Centre de formation Gulmutex explique être de plus en plus sollicitée par la
clientèle. En d’autres termes, la demande est de plus en plus forte.
Présente à cette 4è du Siama avec près de 80
autres artisans burkinabé, son stand est assez sollicité surtout par des
professionnels du secteur. On y trouve des supports très originaux du faso fani
tant en termes de motifs, types des fils utilisés et couleurs. Cette spécialiste
de la teinture et du tissage propose de l’ameublement, des draps, des coussins
des sets, des jetables. Pour l’instant, elle semble faire contre mauvaise
fortune bon cœur. Elle garde sa sérénité même si les ventes ne sont pas encore élevées.
«Nous sommes venus à Bamako surtout pour les contacts, car dans ce genre de
rencontre, l’important n’est pas les chiffres d’affaires, mais plutôt les
possibilités d’affaires que le professionnel pourrait réaliser avec les
contacts établis». D’ailleurs elle apprécie l’affluence, car ce n’est que le 3è
jour de la manifestation. En général, les gens viendront nombreux les derniers
jours, ajoute-t-elle.
Les sacs à main, les sacs à dos, les
pull-overs et la couture mixte vêtement sont les produits de CK-création. Une
autre entreprise basée à Bobo-Dioulasso. Mme Kady Camara et ses vendeuses ont
apporté à Bamako une grande quantité de leur production. Elles estiment que les
Maliens sont de bons clients, car le niveau de vente est déjà appréciable selon
elles. «Si ça continue ainsi, nous reviendrons à Bamako», lance l’une des
vendeuses.
Le Burkina est le pays invité d’honneur qui tient son rang à travers une forte présence avec 80 stands tous achalandés comme de vrais magasins. En plus du faso fani, les artisans ont apporté des statuettes en bois d’ébène et en bronze. En effet, les organisateurs ont bien choisi le thème central de cette 4è édition intitulée : «L’artisanat africain, facteur de résilience, de paix, d’intégration des peuples et de croissance économique». Il est évocateur à plus d’un titre et sera examiné lors des ateliers thématiques afin de montrer tout le rôle de l’artisanat dans le développement économique et social de nos pays. Mais aussi dans la consolidation de la paix afin de recommander la mise en œuvre d’actions au profit de nos populations.
Youssouf DOUMBIA
Un artiste plasticien à la une : ainsi peut on dire du parrain de l’année de la culture pour ce mois de juillet. Pur produit de l'Institut national des arts (INA) de Bamako, Boubacar Doumbia est à l’initiative géniale de la création d’une entreprise d'artisanat à Pélengana (Commune ru.
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..