À preuve, samedi dernier, des rassemblements ont été organisés dans plusieurs pays africains et dans le monde. Ainsi, les manifestants voulaient dénoncer les sanctions que la Cedeao et l’Uemoa ont prises contre le Mali, il y a quelques semaines, et soutenir le peuple malien. Dans la même veine, ils ont exigé la levée pure et simple de ces sanctions “injustes” contre notre pays.
Au Burkina Faso, des manifestations populaires de soutien au Mali ont eu lieu dans plsuieurs grandes villes. Dans ce pays, il convient de préciser que des manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène. À Koumassi, au Ghana, des prières spéciales en faveur du Mali se sont tenues. Soutenus par des Ghanaéens, les Maliens établis dans cette ville ont affirmé que face aux difficultés auxquelles notre peuple est soumis, “nous tenons beaucoup à notre souveraineté”.
Devant la représention diplomatique de notre pays à Abuja (Nigéria), la communauté malienne a également exprimé son désaccord. Au cours de ce rassemblement, qui a vu la participation des représentants des communautés africaines vivant à Abuja, une déclaratin de soutien aux autorités de la Transition a été lue.
En Guinée, initialement prévue devant l’ambassade du Mali à Conakry, la manifestation a été finalement délocalisée dans l’enceinte du consulat. Le rassemblement était organisé en partie par le militant anticolonialiste franco-béninois Kémi Séba. L’ambassadeur malien est par ailleurs venu apporter son soutien à la manifestation. En Centrafrique, des mobilisations ont aussi été observées.
En France, les élus d’origine malienne ont rencontré les différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. Les sanctions des organisations sous-régionales et le rôle de la France pour la paix au Mali étaient au coeur des échanges. Ils ont en outre souhaité l’organisation d’une rencontre avec la Commission des Affaires étrangères et celle de la Défense avec la diaspora autour de la situation au Mali.
Dans la même dynamique, les organisations de la diaspora africaine de Belgique, en partenariat avec le Conseil de base des Maliens de ce pays, ont organisé devant la chancellerie du Mali à Bruxelles une grande manifestation de soutien au peuple malien et aux autorités de la Transition. Les manifestants sont venus d’Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg.
À Moscou, les Maliens de Russie étaient également mobilisés pour temoigner leur soutien aux autorités maliennes. Ils se sont retrouvés à l’ambassade pour dénoncer les sanctions, appelant à l’union sacrée de tous nos compatriotes.
À Bamako, les populations ne sont pas restées en marge de ces rassemblements. À l’appel du mouvement “Yerewolo Debout les Remparts” une caravane a mobilisé quelques milliers de personnes.
Massa SIDIBE
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, conduira les 4 et 5 mai à Banjul en République de Gambie, la délégation malienne à la 15è session de la Conférence islamique au Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) où il repr.
«Le Mali…, ma vie !», est le livre de plus de 300 pages dans lequel sont évoquées les tranches de vie de Dr Choguel Kokalla Maïga. La cérémonie de présentation de l’ouvrage du Premier ministre s’est déroulée, samedi dernier à la Maison de la presse, en présence d’éminentes perso.
Les Forces de défense et de sécurité sont responsables de la défense de l’intégrité territoriale ainsi que de la protection des personnes et de leurs biens. Sur le plan opérationnel, nos hommes ont, ces derniers mois, abattu un travail titanesque ayant permis à notre pays d’exercer sa so.
Dans cette interview, le président du Parti pour la restauration des valeurs au Mali (PRVM-Fasoko) revient sur la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, l’idée de la création de la Confédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Mamadou Ou.
Les perspectives prometteuses de l’Alliance des États du Sahel (AES), le retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la Cedeao sont des sujets sur lesquels s’exprime dans l’interview ci-dessous, le président du Collectif pour la refondation du Mali (Corema). Dr Fousseyni Ouattara aborde par a.
L’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB), en partenariat avec l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), a organisé hier dans ses locaux, un séminaire de clôture des Enseignements du second semestre du Master.