
Des participants venus des différents pays de la sous-région, lors de l’ouverture de la rencontre
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène. C’était en présence du président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP), Saïdou Pona Sankaré et du secrétaire exécutif de l’Artao, Aliyu Yusuf Aboki.
Au cours des travaux de deux jours, le comité exécutif de l’Artao, en plus de l’adoption des statuts révisés, fera le point des activités à lui confiées lors de la 20è Assemblée générale annuelle, tenue à Bamako en mars dernier. Toute chose qui permettra aux régulateurs de recevoir le point d’exécution du Programme d’activités à mi-parcours, avant la prochaine Assemblée générale.
Depuis plus de deux décennies, les autorités de régulation conduisent avec détermination, en liaison avec les hautes autorités des États respectifs, le processus de libéralisation du secteur des télécommunications, des TICs et des Postes.
«Si au départ, nos ambitions étaient de développer les services classiques des télécommunications, tels que la voix (fixe et mobile) et le SMS, de nos jours, les évolutions, voire les ruptures technologiques, ont conféré au secteur une dimension nouvelle qui le placent aux confluences de toutes les activités socioéconomiques», a expliqué le président de l’AMRTP.
Pour Saïsou Pona Sankaré, le défi est non seulement de s’adapter, mais également d’anticiper sur les évolutions auxquelles notre secteur est et sera confronté. Cet exercice, selon lui, ne saurait se réaliser qu’avec des textes adaptés.
«Nos textes fondateurs étaient bien adaptés au contexte d’alors. Il s’agissait, à l’époque, de disposer des réseaux et des services de base. Nous avons pris en charge la régulation sectorielle dans nos pays respectifs et dans notre cadre actuel de concertation», a-t-il déclaré. Et d’expliquer que cette prise en charge a permis aux régulateurs de dénombrer quelques sujets de fond, qui semblaient mériter une attention particulière. Il s’agit, entre autres, de l’appréhension des services nouveaux liés à l’évolution technologique rapide dans le secteur, l’articulation des règles de compétence, la détermination de marchés pertinents nouveaux, en passant par la stratégie opérationnelle en matière de service universel et la gouvernance d’Internet. S’y ajoutent, l’interconnexion notamment les conditions et modalités de partage d’infrastructures, le déploiement physique des réseaux de télécommunication.
Selon le ministre Alhamdou Ag Ilyene, les régulateurs sont sans aucun doute les meilleurs conseillers pour la prise en charge ou l’anticipation sur l’évolution du secteur au vu de leurs liens permanents avec les différents acteurs. «Nous ne cessons de le dire, le secteur des télécommunications est sans aucun doute celui qui a plus d’interactions avec d’autres comme celui des finances, des échanges commerciaux, de l’éducation, des jeux et de la sécurité, et tant d’autres. Il est le secteur qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs de services. Notre secteur est celui qui se trouve aujourd’hui à la croisée de plusieurs autres secteurs et avec l’émergence de la DATA, il n’arrête pas d’élargir ses domaines illimités d’intervention», a expliqué le ministre chargé de l’Économie numérique.
La bonne marche de ce secteur, a renchéri le ministre, permet de prendre de l’avance ou de rattraper le retard accusé dans d’autres secteurs. Les communications électroniques peuvent servir de levier pour le développement en général et celui de notre économie en particulier. À cet égard, le chef du département a invité les régulateurs à accorder une attention particulière au développement de ce secteur. «L’essor et l’innovation permanente du domaine du numérique, exigent de nous une adaptation continue au contexte actuel caractérisé par un accroissement des usages et des applications dont certains ne sont régis par aucun texte règlementaire spécifique», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Alhamdou Ag Ilyene a fait savoir que les autorités chargées de la régulation et de la réglementation du secteur sont confrontées à des difficultés dans l’exercice de leurs missions, car n’ayant pas un texte spécifique régissant certaines activités du secteur.
Babba COULIBALY
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