
Une semaine exclusive pour célébrer et donner une meilleure
visibilité aux marques maliennes. C’est ce que prévoit, du 14 au 19 mars, le
Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi). Célébrée sous
le thème : «Une marque compétitive : un outil de conquête de marchés»,
la Semaine mettra en compétition les marques nationales protégées, établies et
exploitées et qui exercent une activité économique ou sociale régulière. Innovation majeure du Cemapi, cette 1ère édition vise à célébrer
et à mettre à l’honneur les marques maliennes.
Elle sera consacrée à une série
d’activités notamment des panels qui vont permettre aux entreprises et au public
de se familiariser avec la notion de marque, comprendre à quoi sert une marque
et comment la protéger. Ces panels aborderont le rôle de la marque comme outil
de compétitivité et aussi l’importance de sa protection par les entreprises
pour se mettre à l’abri de pratiques commerciales déloyales comme la contrefaçon
et de ses méfaits sur l’économie et la santé des populations; des ateliers
de formation à l’intention des jeunes et des femmes entrepreneurs, et de la
société civile sont aussi au menu de cette Semaine.
Il est également prévu des émissions
télévisées comme le «Grin de midi» qui sera délocalisé au siège du Cemapi, des
caravanes sur les deux rives de Bamako avec les différentes marques qui sont
sponsors et celles qui participent à la compétition ; une journée portes
ouvertes au Cemapi, des animations et des jeux concours, et enfin des remises
de distinctions lors du cocktail de clôture. Les objectifs principaux visés en organisant cette Semaine
sont selon la directrice générale du Cemapi, Mme Bocoum Fatoumata Siragata
Traoré, surtout de célébrer les marques maliennes, leur donner de la visibilité
et surtout montrer leur importance en tant qu’outil de stratégie commerciale
pour les entreprises.
Cette rencontre d’envergure, c’est aussi dit-elle inciter
les opérateurs économiques à prendre conscience de l’importance de la
protection de leurs marques pour sécuriser leurs investissements ; mettre
en exergue le rôle de la marque comme stratégie commerciale de
l’entreprise ; promouvoir l’utilisation de la propriété industrielle par
les entreprises ; accroître les dépôts des demandes de titres de propriété
industrielle et créer un espace d’échanges et de partenariat entre les acteurs
de l’économie.
La Semaine, selon Mme Bocoum, est aussi organisée pour montrer
aux entreprises et aux consommateurs maliens que les marques c’est le quotidien
des utilisateurs et que tous les jours, nous consommons ces marques sans nous
rendre compte que derrière il y a une identité commerciale qu’il faut protéger
pour avoir l’exclusivité de l’exploitation. La semaine vise à rapprocher le
Cemapi de ses usagers et accroitre les demandes d’enregistrement de titres de
propriété industrielle.
«Nous voulons faire comprendre aux Maliens qu’ils doivent développer
cette culture de la marque ; faire comprendre aux entreprises qu’elles
doivent prendre au sérieux la marque car c’est leur identité et leur passeport
pour le marché». «Elle permet de communiquer, d’avoir de la clientèle et de créer
des liens forts avec les consommateurs. Donc, il faut l’utiliser de façon stratégique,
communiquer là-dessus, faire du marketing autour mais avant tout, protéger
cette marque», a suggéré Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré,
Selon ses constats, beaucoup de marques circulent
aujourd’hui mais la plupart ne sont pas protégées, alors que quand on ne protège
pas sa marque, elle tombe dans le domaine public et tout le monde peut
l’utiliser comme bon lui semble. Par contre, quand vous la protéger, vous avez
un droit de propriété industrielle qui vous donne un monopole par rapport à
l’exclusivité et à l’exploitation de cette marque. Toute chose qui empêchera la
contrefaçon, estime Mme Bocoum.
Pour elle, quand une entreprise ne dispose pas
d’un titre de propriété industrielle réellement acquis, elle ne peut prétendre
avoir une marque à elle. Ce droit exclusif sur une marque, souligne-t-elle,
s’acquiert à travers le dépôt, l’enregistrement d’un titre de propriété
industrielle. Et c’est le Cemapi qui accompagne les entreprises dans
l’acquisition de ces titres auprès de l’Organisation africaine de la propriété
industrielle (OAPI), une organisation intergouvernementale de 17 États membres
qui œuvre pour la protection de la propriété industrielle.
Parlant du thème, la directrice expliquera qu’à travers ce
thème, le Cemapi veut montrer qu’une entreprise, quand elle a une marque, elle
doit investir dans cette dernière, bâtir une politique commerciale autour de
cet outil pour être plus forte et pour résister aux chocs économiques. «On est
compétitif lorsqu’on est meilleur que les autres. Une marque compétitive vous
permet d’acquérir les marchés et de vous distinguer de vos concurrents»,
a-t-elle justifié avant de déclarer que cette Semaine des marques s’adresse à
tous les Maliens particulièrement les consommateurs et les entreprises. La
directrice a invité les entreprises et les consommateurs à suivre la dynamique
et à participer activement à la semaine pour célébrer les marques maliennes et
le «Made in Mali» afin de donner une valeur ajoutée à ce que nous produisons.
Il faut noter que la cérémonie d’ouverture sera présidée par le Premier ministre et la clôture sera marquée par la remise des prix et distinctions aux meilleures marques. Les prix en compétition sont, entre autres, la marque préférée du public, la meilleure marque de produit, la meilleure marque de service, la meilleure marque à l’international, la meilleure marque féminine et la meilleure marque de jeune entrepreneur. Le Cemapi est une structure nationale rattachée au ministère de l’Industrie et du Commerce et assure la liaison avec l’OAPI. Il accompagne les usagers dans les formalités de dépôts des titres de propriété industrielle. En 2020, le Cemapi a été classé comme la structure la plus performante de l’espace OAPI.
Anne Marie KEITA
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..