
Une vue du présidium lors de l’ouverture des travaux
Après deux ans et demi de mise en œuvre, le Projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’approche Smallholder horticulture empowerment and promotion (Shep) arrive à terme. Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma a présidé hier, au Centre international de conférences de Bamako, la cérémonie de clôture de sa première phase.
Passer de la posture «produire et vendre» à la posture « produire pour vendre», tel était l’objectif de cette approche qui a enregistré des résultats probants. On peut citer la formation de plus de 75 agents et techniciens et 3.062 exploitants agricoles, l’augmentation du revenu des exploitants agricoles, l’accès des femmes et des jeunes aux aménagements hydro-agricoles.
L’approche a aussi permis aux exploitants agricoles de combler un vide de mévente, de favoriser des partenariats durables entre les producteurs et les acteurs du marché, d'aller vers la contractualisation et de se familiariser avec la digitalisation agricole. Elle a également favorisé aux exploitants agricoles l’achat d’équipements agricoles comme des engins ou des animaux de trait et améliorer leurs conditions de vie.
Le ministre de l’Agriculture n’a pas manqué d’adresser ses remerciements à l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et à la Coordination sous régionale de l’approche Shep pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, basée à Dakar (Sénégal). L'objectif de cette approche, a rappelé Daniel Siméon Kéléma, est d’améliorer les revenus des petits producteurs, la productivité, la rentabilité et la commercialisation de leurs produits agricoles, tout en intégrant les réalités du marché dans les pratiques agricoles.
Il a souligné que la mise en œuvre du projet Shep a contribué au renforcement des liens entre les exploitants et les acteurs du marché, tels que les distributeurs et les consommateurs, favorisant ainsi la valorisation des produits agricoles locaux et la création d'un environnement propice à la commercialisation. Le ministre de l’Agriculture a annoncé que des réflexions sont en cours pour une deuxième phase.
L’ambassadeur du Japon a réaffirmé la volonté de son pays d’apporter un appui constant dans la mise en œuvre de la Politique nationale du développement agricole du Mali, visant à améliorer la qualité des produits agricoles. Yukuo Murata a révélé que le Japon soutient depuis des années le Mali dans ses efforts de développement agricole et de promotion de l’autosuffisance alimentaire à travers le financement de plusieurs projets et son programme d’assistance alimentaire (KR). Et d’indiquer que ce projet a permis de mieux structurer les chaines de valeur, de renforcer les capacités des producteurs et de favoriser des partenariats durables entres les producteurs du marché permettant ainsi de valoriser les produits agricoles locaux et de créer un environnement propice à la commercialisation.
Le directeur national de l’agriculture, de son côté, a soutenu que ce projet a permis de combler un vide constaté dans la mise en œuvre des activités agricoles. «Il s'agit effectivement de faire bénéficier les exploitants agricoles de leurs activités, car nous avons constaté que dans la pratique classique, les gens produisent, mais ils ont des problèmes profondes de commercialisation. Ils arrivent même à certains exploitants de fréquenter les foires locales et des marchés; et le soir, abandonner leurs productions et retourner au village», a expliqué Souleymane Yacouba.
Financé par le Japon à hauteur de 421,88 millions de Fcfa, ce projet est soutenu par la Direction nationale de l'agriculture (Dna) et l'Association Sasakawa pour l'Afrique (SAA). Son implantation a démarré en 2019 avec des sessions de formations au Kenya et au Sénégal, suivies par une mise en œuvre pilotée dans le Cercle de Kati et en 2020 dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et le District de Bamako.
Anne Marie KEITA
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