
L’événement,
qui s’est déroulé samedi dernier au Centre international de conférences de
Bamako (CICB), a enregistré la présence de la quasi-totalité des membres de
l’Ambios. Cette rencontre a permis de
dresser le bilan de l’année écoulée, de discuter des projets futurs et de
prendre des décisions importantes pour assurer le bon fonctionnement de
l’association.
À l’ouverture des travaux,
le président de l’Ambios a présenté brièvement l’association. Elle est née,
selon le Pr Djibril Sangaré, de l’union des professionnels évoluant dans les
domaines de la biologie médicale, vétérinaire et de la biotechnologie. «Étant
donné sa vision et ses missions, elle est une association nationale,
apolitique, savante, non confessionnelle et à but non lucratif», a-t-il
précisé. Et d’ajouter que les activités de l’association couvrent la gestion
globale des risques biologiques. Depuis sa création, l’organisation a initié et
réalisé plusieurs actions dans ce domaine.
«C’est dans cette optique que l’Ambios a adopté une approche multisectorielle et multidisciplinaire afin de renforcer la gestion des risques biologiques dans différents types de laboratoires et structures de santé, tant au niveau national que sous-régional», a-t-il expliqué.
Le premier responsable de
l’Ambios a souligné que les activités de formation et de renforcement des
capacités menées par l’association ont permis de sensibiliser davantage aux
problématiques liées aux risques biologiques dans le pays.
«Aujourd’hui, un nombre
substantiel de formateurs certifiés en gestion des risques biologiques, dans
les domaines de l’évaluation des risques biologiques, de la gestion des déchets
biomédicaux, de la sélection, l’installation et l’utilisation des hottes de
sécurité microbiologique, sont disponibles à travers le pays», a-t-il révélé,
avant de rappeler que le Mali est également l’un des rares pays à abriter une
formation universitaire diplômante de master en Biosécurité et Biosûreté à la
Faculté de médecine et d’Odonto-stomatologie (FMOS) de l’Université des
sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB).
En évoquant les acquis de
l’Association, le Pr Djibril Sangaré a souligné deux avancées majeures :
l’homologation de la norme malienne de biosécurité et biosûreté dans les
laboratoires du Mali, réalisée le 4 septembre 2024 par l’Agence malienne de
normalisation et de promotion de la qualité (Amanorm), et l’adoption et la
promulgation de la loi n°2024-035 du 24 décembre 2024 relative à la sécurité et
à la sûreté biologiques au Mali.
«Ces avancées
réglementaires et législatives ont fait de notre pays un pionnier et une
référence en la matière, dont l’avis et l’expérience sont sollicités au niveau
régional pour l’élaboration et le développement de textes similaires dans
d’autres pays», a-t-il déclaré avec fierté. À cet égard, le Pr Sangaré a
exprimé, au nom de tous les acteurs et professionnels de la biosécurité et de
la biosûreté, ses sincères remerciements et sa reconnaissance aux autorités du
pays pour leur engagement et leur soutien en faveur de la sécurité et de la
sûreté biologiques dans notre pays.
Lors de cette assemblée, des attestations de reconnaissance et des trophées «Ciwara» ont été décernés à plusieurs personnalités, notamment aux ministres chargés de la Santé et du Commerce, en hommage à leur contribution et à leur accompagnement.
Amadou GUEGUERE
En reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement au service de l’État, des cadres et agents de la Direction générale des impôts (DGI) admis à la retraite à compter du 1er janvier 2025, ont été honorés lors d’une cérémonie tenue hier dans la salle de conférences du Gouverno.
Dans un souci de modernisation et de rationalisation des prestations administratives, le Chef de l’État a adopté le décret n°0052 du 31 janvier 2025. Ce texte instaure de nouvelles redevances au titre des prestations de la direction générale des transports et de ses services régionaux et su.
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.
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