
Les délégations malienne et russe ont également unanimement approuvé l’idée de la mise en place d’un cadre d’échanges lors des travaux de la CMR
Ouvertes le 13 novembre, les Assemblées des
radiocommunications (AR) de l’Union internationale des télécommunications (UIT)
prennent fin aujourd’hui à Dubaï. Le Mali participe activement aux travaux à
travers le ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la
Modernisation de l’Administration et de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications
des Tic et des Postes (AMRTP).
La délégation malienne est conduite par le secrétaire
général du département, Alkaïdi Amar Touré, et enregistre également la présence
du conseiller technique en charge des questions de télécommunications,
Souhahebou Coulibaly. Les Assemblées des radiocommunications sont
habituellement convoquées tous les trois ou quatre ans en même temps que les
Conférences mondiales des radiocommunications (CMR).
Elles attribuent les
travaux préparatoires des conférences et d’autres questions aux Commissions d’études,
donnent suite aux demandes émanant des conférences et approuvent les
recommandations UIT-R et les questions UIT-R élaborées par les Commissions.
Aussi fixent-elles le programme de travail des Commissions d’études, dissolvent
les Commissions d’études ou en créent de nouvelles s’il y a lieu.
La première session de ces Assemblées a permis
la présentation de la nouvelle résolution relative aux Systèmes privés de communications
mobiles large bande pour des applications industrielles particulières. En
effet, avec le développement rapide des technologies de l’information, le rôle
de l’Internet industriel dans l’autonomisation et la synergie des secteurs
traditionnels est devenu de plus en plus évident, favorisant la transformation
numérique, intelligente et en réseau de l’économie réelle.
S’agissant de la question UIT-R 262/5, elle
porte sur l’utilisation des systèmes IMT pour des applications particulières.
Pour certaines applications industrielles, des performances de réseaux plus élevés
sont nécessaires. Il s’agit, par exemple, des applications pour la fabrication,
l’exploitation minière et la logistique portuaire qui exigent généralement des
débits de données sur la liaison montante plus élevée, un temps de latence
ultra-faible et une sécurité des données.
Des exigences qui sont assurées
normalement par des réseaux spécialisés. Et pour effectivement permettre à ces
réseaux de prendre en charge les applications industrielles, diverses
technologies d’accès hertzien peuvent être utilisées. «Les technologies d’accès
hertzien large bande mises au point par l’UIT-R au cours de la dernière décennie
joueront un rôle essentiel à cet égard», selon une note du ministère en charge de
la Communication.
Plusieurs autres secteurs ont récemment
envisagé l’introduction de technologies d’accès hertzien large bande. Pour répondre
à la demande d’autres secteurs, les communications mobiles larges bandes
peuvent continuer à jouer leur rôle sous la forme de réseaux privés. Compte
tenu de ces tendances en matière de développement, estiment les spécialistes,
l’UIT-R devrait poursuivre le développement de ces technologies hertziennes
larges bandes convergentes pour prendre en charge diverses applications des
secteurs verticaux.
D’autres points ont fait l’objet d’échanges,
dont les études techniques et réglementaires pour l’utilisation durable du
spectre des radiofréquences non géostationnaires (OSG) et des ressources
orbitales associées par les services spatiaux et le renforcement du Secteur des
radiocommunications de l’UIT dans la promotion de durabilité spatiale (LTSS).
Il a aussi été question de la promotion des activités liées à l’utilisation
durable du spectre des fréquences radioélectriques et des ressources en orbite
des satellites associées utilisées par les services spatiaux.
Par ailleurs, dans le cadre du raffermissement
de nos relations avec la Fédération de la Russie, la délégation malienne a
rencontré celle de la Russie pour examiner les différentes positions sur les
points inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée des radiocommunications et la
Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-23). Au cours de la rencontre,
les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures aux
postes des présidents et vice-présidents des Commissions d’études de l’UIT pour
la période 2023-2027. Elles ont également unanimement approuvé l’idée de la
mise en place d’un cadre d’échanges lors des travaux de la CMR afin d’avoir des
positions communes sur les points inscrits à l’ordre du jour.
Ainsi, au cours de la plénière sur le choix
des candidatures aux postes de présidents et vice-présidents des Commissions d’études,
le Mali a apporté tout son soutien à la fédération de la Russie, suite à une déclaration
de l’Ukraine et les pays de l’Union européenne tendant à écarter la Russie à
tout poste de président de ces Commissions d’études. La déclaration du Mali,
lors de la plénière se résume en ces mots : « Le Mali est d’avis que les
travaux de l’UIT ne doivent pas être politisés et que chaque État membre a sa
place pour apporter sa pierre dans l’édification de notre espace technologique.
Le Mali s’oppose à toute politisation de l’Assemblée et de la Conférence
mondiale des radiocommunications.»
À l’issue des travaux, la candidature du Malien Siaka Boubacar Coulibaly au poste de vice-président de la Commission d’études n°1 relative à la gestion des fréquences et celle du Russe Victor Strelets au poste de président de la commission d’études n°4 relative aux services par satellites, ont été validées.
Issa DEMBELE
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