
Sur une prévision de 118.200 tonnes, la filiale Est de Fana
de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a
produit près de 136.826 tonnes de coton graine, au titre de la campagne
cotonnière 2021-2022, contre environ 21.830 tonnes en 2020-2021.
Les recettes
totales issues de la vente de cette production sont évaluées à près de 38,5
milliards de Fcfa. Sur cet ensemble, 128.004 tonnes ont été totalement payées
pour une valeur proche de 36 milliards de Fcfa.
Après déduction du remboursement
de l’ensemble des frais, les producteurs des six secteurs de la région
cotonnière de Fana : Dioïla, Fana, Markacoungo, Massigui, Konobougou et
Banamba ont empoché environ 23,3 milliards de Fcfa.
À la date du 12 mai, il restait 8.785,240 tonnes d’impayées
pour un montant de près de 2,5 milliards de Fcfa. Sur ce reliquat, le net à
payer aux producteurs de coton est évalué à 1,3 milliard de Fcfa. Ce qui
équivaut à treize états non encore soldés au profit des producteurs.
Massigui
et Béléko sont totalement soldés. Les ordres de virement ont été donnés pour la
moitié de ce montant, soit environ 648 millions de Fcfa.
C’est-à-dire que cet
argent est déjà viré dans les comptes des producteurs au niveau de la Banque
nationale de développement agricole (BNDA) et de Kafo Jiginew.
L’administrateur
général de la filiale Est Fana de la CMDT, Issa Sidibé, assure que ce reliquat
sera payé dans les plus brefs délais.
Ainsi, aux 940.916 habitants des 31
communes couvertes par la Filiale de Fana, la culture du coton aura rapporté un
net à payer estimé à près de 25 milliards de Fcfa.
Ils promettent, en
reconnaissance des efforts et engagements pris et tenus par le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, de faire mieux cette année.
Le chef de
l’État a décidé de majorer le prix du kg de coton de 5 Fcfa et de subventionner
l’engrais afin de permettre aux producteurs d’avoir le sac de 50 kg à 12.500
Fcfa contre plus de 30.000 Fcfa sur le marché.
Les secteurs de Béléco, de Dioïla et de Massigui ont réalisé
un record d’environ 1,3 tonne à l’hectare en 2021-2022. Cette performance leur
a valu des reconnaissances collectives et individuelles de la part du chef de
l’État.
Ces prouesses qui font aujourd’hui l’honneur des Maliens
risquent d’être compromises. La mise en place jugée timide de l’engrais, les
impayés des recettes de coton à des producteurs et la cherté de l’aliment
bétail notamment le tourteau, cristallisent l’attention des producteurs de
coton de la Filiale Est Fana.
Ces questions ont été largement débattues jeudi
et vendredi derniers, respectivement à Dioïla et Fana où la délégation du
mandataire judiciaire de la Confédération des sociétés coopératives des
producteurs de coton (C-SCPC) du Mali, Souleymane Fomba, a séjourné après les
étapes de Ouelessebougou et Kati.
41% du complexe coton mis en place- Cette situation
préoccupe les autorités au plus haut sommet de l’État eu égard à l’apport du
coton à l’économie nationale, concède l’administrateur général.
En la matière,
49,28% du complexe coton (l’engrais au démarrage de la culture du coton) ont
été déjà réceptionnés, contre 75% pour le complexe céréales (l’engrais utilisé
au démarrage de la culture céréalière) et 20% pour l’urée (engrais utilisés en
juillet).
Sur cet ensemble, précise Issa Sidibé, 41% ont été mis en
place pour le complexe coton, contre 60% pour le complexe céréales et près de
20% pour l’urée.
Au plan national, ce taux est de 59% pour le complexe coton,
60% pour le complexe céréalier et 16% pour l’urée sont déjà disponibles et les
répartitions se poursuivent, ajoute le conseiller spécial du président
directeur général de la CMDT, Siaka Coulibaly.
Le processus de négociation des prix et de la subvention a
été âpre au ministère des Finances, compte tenu du contexte économique du pays.
Après ces paperasses, l’appel d’offres a été lancé le 4 janvier. Le 9 janvier,
la Cedeao et l’Uemoa ont imposé leurs sanctions «inhumaines, injustes et
inégalités» à notre pays.
Les camions qui avaient déjà pris le départ des ports
sénégalais et ivoiriens par lesquelles transitaient plus de 90% des
importations maliennes ont pu regagner le pays.
«Tous les autres camions sont
restés bloqués au niveau de ces pays», explique Souleymane Fomba. Cet ancien
conseiller juridique de la BNDA (il a occupé ce poste durant 25 ans), impute la
situation à l’embargo qui empêche la BCEAO de faire les transactions
financières des opérateurs économiques.
100 milliards de Fcfa- Selon lui, ce retard ne doit pas
occulter les efforts énormes fournis par les autorités de la Transition malgré
le contexte difficile. La subvention accordée à l’engrais et la majoration du
prix du coton ont coûté plus de 100 milliards de Fcfa à l’État.
Le mandataire
judiciaire a accusé certains agents de la CMDT et des membres des Coopératives
de producteurs suspectés d’avoir détourné l’engrais destinés aux paysans pour
le revendre sur le marché noir. Quatre suspects ont été interpellés et les investigations
sont en cours pour situer les responsabilités.
Cheick Moctar TRAORE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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