
Sur les marchés ruraux, les prix des céréales
enregistrés la semaine dernière sont stables pour 72%, en hausse pour 25% et en
baisse pour seulement 3%. Même constat sur les marchés de consommation, où la
tendance de 90% des prix collectés est la stabilité, contre 8% à la hausse.
Seulement 3% des prix enregistrés sont en baisse. Tels sont les résultats de
l’enquête hebdomadaire de l’Observatoire du marché agricole (OMA-APCAM) réalisés
sur la période allant du 3 au 9 mars dernier.
Cette tendance progressive à la stabilité est
consécutive à l’amélioration de la situation sécuritaire en certains endroits
du pays et la poursuite de l’assistance alimentaire aux populations vulnérables
à travers le pays. En revanche, les quantités de riz vendues sur les marchés
ruraux dans la zone Office du Niger ont baissé. Celles expédiées de cette zone
vers d’autres localités du pays ont légèrement augmenté de l’ordre de plus 6%.
Dans le District de Bamako, par rapport à la
semaine précédente, les prix à la consommation sont restés globalement stables.
Ainsi, les prix au détail couramment pratiqués ont été de 250 Fcfa le kg pour
le maïs, 300 Fcfa pour le mil, le sorgho et le maïs pilé, 350 Fcfa pour le
mil/sorgho pilés, 375 Fcfa pour les riz importés RM40 thailandais et vietnamien
et pour le riz brisé importé. Le kg du riz local Gambiaka a gagné 425 Fcfa,
contre 600 Fcfa pour le fonio et 650 Fcfa pour le Niébé.
Le sac de 100 kg a coûté 23.000 Fcfa pour le
maïs, 27.000 Fcfa pour le sorgho, 28.500 Fcfa pour le mil, 34.000 Fcfa pour le
riz brisé importé thailandais et pour le riz RM40 importé, et 37.000 Fcfa pour
le riz local Gambiaka.
Les prix aux consommateurs des riz importés
brisés et RM40 sont supérieurs non seulement par rapport à la même semaine de
l’année dernière, mais aussi par rapport à la moyenne des prix des cinq dernières
années. Concernant les pays de la sous-région dont les prix sont disponibles,
notre pays occupe la première place pour le mil/sorgho. Il vient en deuxième
position pour le maïs et le riz de grande consommation après le Burkina. Les
prix de l’aliment bétail à base de graine de coton sont restés relativement
stables par rapport à la semaine écoulée. Ces prix ont varié entre 5.000 et
12.000 Fcfa pour les sacs de 40 et 50 kg.
Dans les capitales régionales, les
prix du sac de 50 kg de l’aliment bétail à base de graines de coton ont été de
9.000 Fcfa à Bamako, 9.500 Fcfa à Mopti, 11.000 Fcfa à Sikasso, 11.500 Fcfa à Ségou
et 12.000 Fcfa à Koulikoro. Le sac de 40 kg a été vendu à 8.000 Fcfa à Gao et
9.500 Fcfa à Tombouctou.
Pour améliorer la disponibilité céréalière dans notre pays, le gouvernement a adopté une batterie de mesures comme la suspension depuis le 6 décembre 2021 des exportations de mil, sorgho, maïs et riz local, et l’autorisation des importations commerciales de riz à taxes réduites de moitié jusqu'à hauteur de 300.000 tonnes. De plus, l’État envisage d’importer 180.000 tonnes de riz et acheter 20.000 tonnes de riz locaux, révèle le communiqué.
Anne Marie KEITA
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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