
En témoignent les bonnes notes
que nos pays obtenaient dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale.
Ainsi des milliers d’entreprises (micro, petites et moyennes) sont créées
chaque année. Mais elles ont, pour la plupart, des difficultés à faire prospérer
leurs affaires, à produire en quantité suffisante afin de créer davantage de
richesses et d’emplois.
Ces défis existentiels sont loin d’être
insurmontables. Il suffit, préconise un nouveau rapport du Groupe de la Banque
mondiale, de rendre disponible et à moindre coût des Technologies numériques
(TN) adaptées aux besoins et aux compétences. Intitulé Afrique numérique :
Transformation technologique pour l’emploi, le document de 20 pages publié la
semaine dernière, plaide pour placer les TN au cœur d’une stratégie en faveur
d’un emploi de qualité sur le continent.
Pour les rendre disponible à un prix défiant
toute concurrence plusieurs conditions méritent d’être réunies. Leur disponibilité est par exemple liée
aux prix des services internet de qualité, des technologies d’accès et des
applications. Elle dépend également des revenus de l’entreprise, ainsi que de
l’accès au financement pour aider à payer les TN.
Aussi, les petites et
moyennes entreprises africaines sont-elles confrontées à des prix élevés et
manquent d’offres commerciales adéquates en termes de débit et des offres de
données proposées. La capacité des entreprises à s’offrir ces services est liée
à la disponibilité à un prix abordable d’infrastructures complémentaires,
notamment une électricité fiable et moins chère ainsi que des services de
transport et de logistique.
Il importe, pour ce faire, d’investir
massivement dans ces domaines pour faire avancer la frontière technologique,
c’est-à-dire réduire la fracture numérique relativement stagnante dans nos
pays. «Les entrepreneurs africains et mondiaux doivent également générer
davantage de technologies numériques et complémentaires alignées sur le profil
de compétences existant et le contexte de production actuel de l’Afrique (tel
que les petites exploitations agricoles) et évoluant avec les travailleurs à
mesure qu’ils améliorent leurs capacités», insistent les auteurs du rapport.
À cet effet, les rédacteurs du document
recommandent des politiques publiques et des investissements pour encourager à
la fois la création d’applications attrayantes, en particulier des solutions
simples à utiliser et stimulant la productivité des entreprises dont les
travailleurs sont peu qualifiés, et leur utilisation par les entreprises,
notamment par des investissements dans les capacités.
De façon spécifique, ils suggèrent d’institutionnaliser la mise à niveau technologique et les programmes de soutien aux capacités des travailleurs et des cadres dirigeants. Ils invitent les décideurs à soutenir les entrepreneurs de start-ups dans le développement de technologies mieux adaptées. Ils trouvent également indispensable de faciliter le financement des entreprises pour la génération et l’utilisation des TN.
Cheick Moctar TRAORE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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