
Nango Dembélé, président directeur général la Cmdt, et sa
suite ont été suffisamment informés sur le processus d’égrenage, allant de la révision
des machines à l’emballage des balles de coton en passant par le nettoyage du
coton.
À l’occasion, Nango Dembélé a expliqué que
cette sortie a pour but de faire le tour de quelques usines pour constater de
visu l’évolution de la campagne et relever les difficultés éventuelles afin d’y
apporter les réponses idoines. À Ouéléssébougou et Bougouni, il a exprimé toute
sa satisfaction des résultats engrangés. «Je suis impressionné par le nombre de
balles de coton déjà produites. Nos équipes de l’unité industrielle de Ouéléssébougou
sont au-delà de 16.000 tonnes. Le rythme est soutenu, ce qui signifie que tout
le coton sera égrené dans le délai», a déclaré le président directeur général.
Cependant, Nango Dembélé n’a pas manqué de prévenir que cette année, la «production
sera moins bonne que celle de l’année dernière».
Implantée en 2005, l’usine de Ouéléssébougou a
une capacité de production journalière de 373 tonnes. Pour cette campagne, elle
doit égrener 45.000 tonnes. «Nous sommes déjà à 16.091 tonnes, soit 107% des prévisions
à cette date. La production journalière est actuellement de 402 tonnes, ce qui
représente 102% de la capacité de l’usine qui est de 373 tonnes», a détaillé
Moussa Yattara, directeur industriel de la Cmdt. Et de rassurer qu’à ce rythme,
il « n’y a aucun souci de voir le coton de la zone totalement égrené au
plus tard fin mars».
Quant à l’usine de Bougouni 1, construite en
1976, elle a une capacité de production de 14.987 tonnes. En plus des machines,
la délégation a aussi visité les magasins d’intrants agricoles. Un dispositif
primordial dans l’atteinte des objectifs. «Concomitamment à la campagne d’égrenage,
nous faisons la mise en place des engrais pour la nouvelle campagne. Au fur et à
mesure qu’on évacue le coton, on envoie aussi les engrais dans les champs.
La mise en place et la réception des engrais ont donc commencé dans notre zone», a affirmé Kabaou Dolo, administrateur général de la filiale Sud. Lors du passage de la délégation, des engrais étaient disposés dans 13 magasins ayant chacun une capacité de stockage de 20.000 sacs de 50 kg.
Oumar SANKARE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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