
L’exploit est à la mesure de l’attente de nos
compatriotes qui n’ont eu de cesse de clamer leur frustration, 11 années
durant, face à l’incongruité de voir une partie du territoire national devenue
un sanctuaire pour des groupes terroristes avec la bénédiction de la communauté
internationale, emmenée par l’ancienne puissance coloniale.
L’enchainement des récents événements mérite
d’être conté. Mardi 7 novembre, des terroristes sont foudroyés par des drones
dans l’emprise abandonnée par la Mission onusienne à Kidal. Jeudi 9 novembre,
une importante colonne des FAMa stationnée depuis début octobre à Anéfis se met
en branle en direction de la capitale de l’Adrar des Ifoghas. Le service de
communication de l’Armée annonce le début de «mouvements stratégiques dans le
but de sécuriser et d’éradiquer toute menace terroriste dans la région».
L’ennemi, paniqué, fait couper, le 10 novembre, le réseau de téléphone dans la
ville. Il en fallait plus pour empêcher les FAMa de briser, samedi, la ligne défensive
dressée à une vingtaine de kilomètres de la ville. Le lendemain, en début d’après-midi,
l’Armée informe avoir «complètement dispersé les positions des terroristes». Et
hier, la nouvelle tant attendue tombe : «Les FAMa ont pris position à Kidal ».
Kidal, foyer historique des insurrections indépendantistes
et zone de refuge pour les bandits de tout acabit depuis 2012, est ainsi de
retour dans le giron de la République. Ses populations, extirpées des griffes
de mouvements se faisant passer pour des protecteurs, sont désormais sécurisées
par les forces régaliennes. L’ensemble national reprend confiance en son Armée
qui, en 2012 et 2014, avait subi d’humiliantes défaites à Kidal. À cause des
menées subversives de la France, venue prétendument pour aider le Mali à rétablir
son intégrité territoriale mais dont le dessein inavoué était d’aider les
séparatistes à atteindre leur objectif : créer un État fantoche dans le
Nord du Mali.
Cette victoire est le couronnement d’une stratégie
murement réfléchie par les autorités et exécutée avec professionnalisme par
l’Armée dans toutes ses composantes. Le président de la Transition a fait de la
restauration de la souveraineté territoriale une priorité de premier ordre. Le
gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour que les Forces de défense et de
sécurité soient en capacité de reprendre pied à Kidal et dans toutes les
localités qui échappaient à leur contrôle. Des choix stratégiques majeurs ont
permis l’amélioration des capacités opérationnelles et leur montée en
puissance.
C’est donc le moral requinqué que les soldats sont allés à la conquête des emprises qui leur revenaient de droit suite au retrait de la mission des Nations unies. Chaque étape a été soigneusement planifiée par la hiérarchie militaire pour minimiser les risques pour la population civile.
Nombre de Maliens percevaient Kidal comme le
symbole de l’insoumission à l’État central. En l’absence de l’État, ce sont les
séparatistes qui administraient la localité devenue, du coup, le bastion de
plusieurs groupes terroristes, dont Ansar Eddine de Iyad Ag Ghaly.
La situation
suscitait l’inquiétude des pays du Sahel, puisque Kidal servait de base arrière
à des terroristes pour semer la terreur dans la région. Longtemps prononcées
sous le manteau, les accusations visant Kidal ont été lancées haut et fort par
l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou en septembre 2019 : «Le
statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger et pour la
stabilité du Sahel.» Quelques semaines plus tard, c’est Maman Sidikou, secrétaire
général du G5 Sahel, qui affirmait que «Kidal est devenue une évidente base
arrière et rampe de lancement de plusieurs opérations terroristes». Les FAMa,
en s’installant à Kidal, rendent service à l’ensemble des pays du Sahel.
L’espérance collective est aujourd’hui
entretenue par ces succès opérationnels, début d’une victoire certaine sur les
forces du mal. Plus que jamais, nos soldats peuvent «bomber le torse» et espérer
la reconnaissance du peuple qui ne manquera pas de la leur rendre. La tête de l’hydre terroriste étant coupée, le
sanctuaire national est désormais protégé par un maillage bien élaboré, qui
permettra aux populations laborieuses de vaquer sereinement à leurs
occupations. Les économies locales retrouveront leur vitalité grâce aux efforts
de sécurisation des axes routiers.
Bien qu’il garde encore une capacité de
nuisance, l’ennemi ne semble plus être sûr de lui au point de s’attaquer à des
positions importantes.
Ces succès ont été aussi rendus possibles grâce au sacrifice de nos compatriotes et à la cohésion nationale qui n’est plus un vain mot.
Kidal cesse d’être le fief des séparatistes et devient désormais le symbole de l’intégrité territoriale retrouvée.
Issa DEMBELE
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