
À ce sujet, des vidéos et des photos publiées sur Meta (ex-Facebook) et X
(ex-Twitter) se sont répandues, la semaine dernière, comme une trainée de
poudre. Certaines mettent en scène de prétendus soldats maliens et leurs
partenaires, en train de commettre des exactions sur des civils.
D’autres font
croire à l’opinion que les terroristes se présentant sous la bannière du Cadre
stratégique permanent (CSP) gagnent du terrain face aux forces de défense et de
sécurité. Dans ces vidéos et photos, les images et sons ont une apparence véridique.
Mais, en réalité, il ne s’agit que de grossières manipulations.
C’est
une aberration que d’accuser une armée qui se mobilise pour sécuriser sa
population. Encore que chaque militaire engagé au front sait ce à quoi
s’attendre si jamais il se rendait coupable d’une quelconque exaction sur les
populations civiles. Rien de surprenant dans ce déferlement d’accusations
mensongères lorsqu’on sait que depuis presque 10 ans, ces groupes armés et une
partie de la communauté internationale ont fait de la question des droits de
l’Homme un «cheval à toutes mains» pour entraver l’action des Forces armées
maliennes.
En d’autres termes, cette guerre informationnelle des terroristes,
c’est aussi celle qui se joue avec, pour alliés, des puissances étrangères qui
définissent les règles (relatives à la conduite des hostilités) selon une
arithmétique des intérêts et des jouissances. Il suffit d’observer le narratif
de certains médias français pour constater cette interprétation perverse des
droits humains.
Pourtant,
la France doit bien concéder qu’elle a commis un massacre en janvier 2021 à
Bounty et, en 2022, à Gossi où des corps avaient été ensevelis non loin de
l’emprise rétrocédée par Barkhane aux forces maliennes. Et il est connu que la
prise des Régions du Nord en 2012 par les indépendantistes et les islamistes a
été accompagnée de saccages, d’arrestations arbitraires, d’exécutions sommaires
perpétrées sur des militaires et des civils, d’utilisation d’enfants soldats.
Actuellement, outre des méthodes liées aux sièges de certaines villes, des
techniques sont employées par les groupes terroristes pour rayer purement et
simplement certains lieux de la carte. Aucune organisation prétendument dédiée
aux droits de l’Homme ne lève le petit doigt quand irrédentistes et islamistes
s’en prennent à des populations sans défense.
Toutes
les accusations sont orientées contre les Forces de défense et de sécurité. Une
façon de leur dénirer le droit d’agir sur leur territoire afin de rétablir
l’ordre. La grosse ficelle est sans cesse réchauffée pour faire croire que
l’armée s’en prend à des populations civiles. L’objectif est de discréditer les
FAMa. Et à cette fin, des esprits intrépides affinent les accusations en
sortant des images de leurs contextes.
Parfois, c’est un secret de polichinelle,
ces bandits se font passer pour des soldats loyalistes, en utilisant des
véhicules peints aux couleurs de l’armée de malienne, pour commettre des
exactions. La confusion n’est pas difficile à entretenir surtout que beaucoup
de Touareg sont restés dans les rangs des Forces de défense et de sécurité
malgré les chants de sirène des indépendantistes et des terroristes.
Ce
qui se joue dans le Nord du Mali depuis ces dernières semaines est l’exacte
mise en application des principes de «guerre totale» dans laquelle les réseaux
sociaux sont utilisés en mode «guerre». La propagande et la désinformation sont
notamment portées par les deepfakes, ces manipulations vidéo grandeur nature.
Recours est fait à tous autres subterfuges qu’autorisent les nouvelles technologies
: photos truquées, messages violents...
Symbole de ce basculement dans l’ère de
la guerre informationnelle, les terroristes ont même créé une radio en ligne
qui diffuse aussi en bambara pour mieux atteindre les populations du Sud.
Nombre de nos compatriotes tombent dans le panneau en relayant les inepties
racontées sur cette chaîne.
Au 19è siècle, Napoléon avait résumé les choses en précisant qu’un bon croquis valait mieux qu’un long discours. En ce début de 21è siècle, cet adage militaire reste plus que jamais vrai, sauf qu’à présent, c’est la vidéo qui a pris le pas sur les croquis. Sur le champ de bataille virtuel où tous les coups sont permis, smartphones, ordinateurs et connexion Internet sont désormais des armes au service de la déstabilisation massive.
Issa DEMBELE
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