
Les organisateurs animant la conférence de presse
C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée, vendredi dernier au Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) par le promoteur du festival et artiste comédien, Kary Bogoba Coulibaly alias Madou Wôlô. C’était en présence de plusieurs membres de la commission d’organisation.
Selon les initiateurs, l’objectif est de mettre en lumière les talents artistiques locaux et régionaux, mais aussi de favoriser l’intégration sous- régionale à travers la culture. Il s’agit aussi, selon eux, de soutenir le développement durable des pratiques culturelles et de renforcer les capacités des jeunes acteurs.
«Le Fiacbla vise à promouvoir la richesse artistique et culturelle du Mali, notamment dans le Cercle de Bla, dans la Région de Ségou en particulier et de la sous-région AES en général», a dit le conférencier. Kary Bogoba Coulibaly dira que ce rendez-vous culturel est aussi une plateforme d’expression pour les artistes, les artisans et autres acteurs culturels, favorisant les échanges interculturels et le développement durable.
Et d’affirmer que c’est un événement culturel d’envergure qui s’inscrit résolument dans une dynamique de développement territorial.
Ainsi, le festival continuera à accompagner les actions de développement engagées dans le Cercle de Bla, tout en valorisant la richesse artistique et culturelle du Mali et d’ailleurs. Pour le conférencier, c’est un processus qui contribuera à l’élan de développement déjà amorcé dans la localité. Il a réaffirmé sa volonté de travailler avec le département en charge de la Culture.
Selon l’initiateur du Fiacbla, organiser un tel événement n’est pas une tâche facile dans un contexte, où les évidences de réussite sont souvent absentes. Mais, il faut affronter les difficultés, relever les défis. Aujourd’hui, le Fiacbla se positionne comme un événement majeur, comblant un vide dans le paysage culturel de Bla. Et de rappeler que l’ambition en organisant la 2è édition est d’aller encore plus loin. Il s’agit de promouvoir davantage les tenues traditionnelles, d’élargir la notoriété du festival au-delà de nos frontières et inviter plus d’artistes internationaux.
À cet effet, plusieurs activités sont programmées, notamment des spectacles de musique et danse, de théâtre, des expositions d’art, mais aussi des ateliers de formation, de renforcement des capacités, ainsi que des conférences et panels sur la culture et le développement durable. Il est également prévu des projections de films et documentaires.
Enfin, le conférencier a souligné les actions positives de l’édition précédente qui sont, entre autres, l’inscription du site naturel de Gonkolo dans le circuit touristique national, la foire d’exposition générant plus de 25 millions de Fcfa de retombées économiques et le renforcement de la cohésion sociale. Il est utile de préciser que l’événement est organisé par l’Association tô bôdji, studio d’actions artistiques partagées de Kary Bogoba, en collaboration avec la ville de Bla.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
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