
Le ministre Mamou Daffé s’adressant à la presse
Après quelques années de perturbation, le ministère de l’Artisanat de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a décidé, en cette Année de la culture, décrétée par le Président de la Transition, de donner un nouveau souffle à la 9è édition du Festival international Triangle du balafon, prévue du 9 au 11 octobre prochains dans la ville de Sikasso, capitale du Kénédougou.
Le thème retenu pour cette édition est intitulé : «Le Balafon, symbole de la transformation sociale dans un nouvel espace souverain». L’objectif de cet événement majeur est de contribuer à la consolidation de l’intégration et de la paix entre les communautés des pays participants. La cérémonie de pré-lancement était présidée, samedi dernier, par le ministre chargé de la Culture, Mamou Daffé, en présence de son collègue des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné. Y étaient aussi le gouverneur de la Région de Sikasso, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, et plusieurs autres invités de marque. Le festival proprement dit va rassembler pendant 3 jours des communautés de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal sur la terre d’accueil et d’hospitalité malienne de Sikasso.
Le ministre Daffé a remercié le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, pour avoir décrété 2025 comme Année de la culture, et le Chef du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga pour son accompagnement dans la mise en œuvre de cette vision présidentielle.
«Pour cette Année de la culture, nous avons décidé de faire revivre le balafon que nous partageons avec nos voisins de la Coté d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée…
Cette année de renaissance est une opportunité pour mettre en œuvre cette belle rencontre qui est un véritable espace de dialogue, de paix et de cohésion entre le Mali et plusieurs pays de la sous-région», a expliqué le responsable du département en charge de la Culture. Et de rendre hommage à l’artiste Nèba Solo pour son amour et sa détermination à œuvrer à la relance du balafon. Le ministre Mamou Daffé a aussi eu un clin d’œil pour la gouverneure de la Région de Sikasso et toute son équipe pour la grande mobilisation et la détermination à réussir cette 9è édition, avant d’annoncer que le lancement officiel du festival aura lieu à Sikasso.
Le ministre chargé de la Culture a également expliqué que plusieurs activités et innovations sont inscrites dans le programme de cette édition, notamment les spectacles de balafon, la nuit des lauréats, la création d’un espace enfant, l’organisation de tables rondes, le forum de Sikasso et la visite de sites touristiques. Pour sa part, le ministre Koné a salué cette initiative de relance du Festival international triangle du balafon. Il a remercié son collègue chargé de la Culture pour cette initiative qui cadre parfaitement avec l’Année de la culture.
De son côté, Mme Kanté Claire Paule Dembélé a exprimé sa satisfaction pour la relance de ce festival fédérateur. Ce pré-lancement traduit toute l’importance que le Mali accorde à sa culture pour la cohésion sociale et la restauration de la paix entre les populations des différents pays partageant le balafon comme instrument de cohésion. «La Région de Sikasso se prépare activement pour accueillir cet événement majeur», a déclaré la gouverneure. Et de poursuivre en ces termes : «Nous sommes prêts pour accueillir nos frères et sœurs dans une ambiance de fête.»
Elle a aussi témoigné de sa reconnaissance au ministre Mamou Daffé pour son engagement en faveur de la renaissance culturelle, avant de rassurer que toutes les dispositions seront prises pour la réussite de cette rencontre interculturelle, qui permettra aux artistes de montrer leur talent et de confirmer la place du balafon dans la promotion des instruments traditionnels.
La cérémonie de pré-lancement a été marquée par une prestation de l’artiste Nèba Solo qui a donné un avant-goût de ce qu’on peut attendre de ce rendez-vous culturel. Les Kurèdugaws aussi ont répondu à l’appel. Vivement donc ce festival.
Amadou SOW
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