Photo de famille des participants avec le ministre chargé de l’Artisanat et de la Culture (chéchia)
Lancée du 1er au 4 décembre dernier, cette seconde phase s’inscrit dans la continuité du projet Culture Mali 2025, une initiative mise en œuvre sur instruction du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, dans le cadre de l’Année de la culture. Durant quatre jours de formation, les bénéficiaires ont pu renforcer leurs capacités dans le domaine de l’entrepreneuriat culturel. Le dispositif ITM, ancré dans les valeurs sociétales, la créativité et l’excellence professionnelle, consiste à façonner un «nouveau type de Malien».
Le ministre lui-même a, au cours de cette session, animé une masterclass en vue d’offrir aux jeunes talents une réflexion approfondie sur l’entrepreneuriat culturel «Maaya», l’identité et la transmission des valeurs africaines. Selon lui, l’économie contemporaine repose sur la créativité. L’entrepreneur culturel doit s’appuyer sur ses racines pour bâtir durablement. «Rien n’arrive sans effort», a expliqué clairement le ministre Daffé, tout en exhortant les participants à la rigueur, au courage et à la conscience patriotique.
Pour lui, personne ne viendra construire notre pays à notre place. Le Mali de demain se bâtira aussi, grâce aux jeunes talentueux, a-t-il insisté. Et de souligner l’importance et la nécessité du programme ITM qui repose une vision présidentielle destinée à préparer une jeunesse imprégnée de professionnalisme, d’intégrité et de sens du collectif. «Nous avons travaillé avec des traditionnalistes, des maîtres de la parole, des experts et des figures de référence du pays pour transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales. Ces valeurs sont la parole donnée, le respect, le danbé, l’histoire et le sens du sacrifice», a-t-il fait remarquer.
La cérémonie a été également marquée par le témoignage de la porte-parole de la cohorte, Habiba Ibrahim Maïga. Elle a salué l’initiative du département avant de rappeler les acquis de cette formation. «Ces quelques jours peuvent changer toute une vie», a-t-elle déclaré, avant d’expliquer comment les acquis de la première phase lui ont permis de surmonter des difficultés de gestion au sein de son association, engagée dans l’accompagnement de jeunes en situation d’abandon. «J’étais perdue. Cette formation m’a permis de me remettre en question et de comprendre qu’un leader n’est pas un patron, mais un serviteur qui écoute, qui guide et qui inspire», a-t-elle confié.
À noter que cette phase du programme ITM est soutenue par le projet GIZ Donko ni Maaya qui a une ambition claire notamment, la transformation et la créativité des jeunes Maliens en richesses durables, tout en consolidant l’inclusion sociale à travers une renaissance culturelle enracinée dans les valeurs africaines.
À l’issue de cette deuxième phase, les participants ont exprimé leur engagement à mettre en œuvre les compétences acquises. À ce propos, le ministre Daffé a affiché un optimisme ferme. «Dans dix ans, ces jeunes seront parmi les meilleurs dans le monde», a-t-il dit. Et d’ajouter qu’avec ITM, le Mali pose ainsi les jalons d’une nouvelle dynamique culturelle, portée par une jeunesse outillée, connectée à ses racines et résolument tournée vers l’avenir.
Gaoussou TANGARA
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