Mamadou Minkoro Traoré, président de l’APCMM
Notre équipe de reportage a fait, hier, un tour au Parc des expositions. Tout semble fin prêt pour accueillir les artisans maliens, mais aussi ceux de la Confédération AES et d’autres pays amis, notamment du Maroc. Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour peaufiner les derniers réglages, innover et séduire les participants africains et autres invités.
innovations- Le président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM), Mamadou Minkoro Traoré explique les grandes innovations apportées sous la direction du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, dans le cadre de l’Année de la culture, décrétée par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Deux structures ont été mises en place par le département en charge de l’Artisanat et de la Culture : un comité national d’organisation, composé de 8 sous-commissions, et un comité technique d’orientation stratégique, dirigé par le ministre chargé de la Culture, précise-t-il. Celui-ci valide et oriente les décisions du comité national d’organisation. En cas de blocage, il intervient pour débloquer la situation. Ce qui est un atout important dans la réussite de l’événement.
Réussite qui reste un défi majeur pour les artisans maliens parce que l’événement s’inscrit dans la dynamique d’imposer notre savoir-faire et notre technicité, souligne le président de l’APCMM. «C’est un espace de confirmation et de promotion pour les artisans maliens», dira-t-il, avant de rappeler que le Siama est avant une affaire des artisans.
Il ressort de ses explications que l’invité d’honneur de cette édition est le Maroc qui propose un programme de formation de 40 artisans par discipline pendant toute la période du Salon. Dont la particularité cette année est la présence des artisans des pays de la Confédération AES qui partageront leurs expériences avec leurs homologues maliens. L’organisation a retenu pour cette édition 464 stands climatisés, 50 stands aménagés et 40 stands en bâche. Les stands des pays invités et des deux autres de la Confédération AES sont également aménagés.
Difficultés- Parlant des difficultés, le patron des artisans se dit inquiet en termes de budget lié à l’électrification pendant l’évènement. Selon les informations recueillies auprès de l’organisation, le groupe électrogène mis à disposition consomme 136 litres par heures. Or notre pays vit une crise énergétique avec une fourniture de 6 heures d’électricité alternant avec des heures de coupure. Ce programme de l’Énergie du Mali (EDM) est bien connu. Il serait donc très difficile de soutenir le budget pour le carburant dans ces conditions. «Nous sollicitons encore le gouvernement pour ce volet, essentiel pour la réussite de l’événement et qui demeure un défi en cette Année de la culture», plaide le patron de l’APCMM.
Et de lancer un appel à tous, particulièrement les artisans, à se joindre à eux pour rehausser l’image de l’artisanat malien afin de montrer aux autorités et autres investisseurs que les artisans sont bien outillés pour répondre aux besoins dans le domaine, notamment en termes de qualité et de quantité. Il invite les autorités à faire un clin d’œil aux artisans en les rendant éligibles aux marchés publics en lieu et place des produits importés.
Amadou SOW
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.