Le premier a empoché 1.500.000 Fcfa, le deuxième 1.000.000 Fcfa et le 3è 750.000 Fcfa
C’est dans la dynamique de revitalisation de nos
valeurs que la 9è édition du Festival international «Triangle du Balafon» s’est
déroulée du 9 au 11 octobre dernier dans la capitale du Kénédougou sous le thème : «Le Balafon, symbole de la transformation
sociale dans un nouvel espace souverain». Ce rendez-vous culturel qui était
placé sous le haut patronage du Président de la Transition, le Général d’armée
Assimi Goïta, a été une véritable
réussite en termes d’organisation et
de qualité de la compétition entre les pays participants, notamment le Mali, la
Guinée, le Niger et le Burkina Faso.
L’événement était parrainé par le président de
la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso,
Abdoulaye Diawara. Il était couplé aux Journées nationales du patrimoine
culturel, mais a surtout mobilisé plusieurs centaines de personnes pendant les trois jours de
festivités. C’était la fête au village, car
le son du Balafon raisonnait partout dans la salle Lamissa Bengalyde Sikasso.
Un moment fort de la vie de la cité verte du Kénédougou parce que les peuples
des pays frères se sont
retrouvés de nouveau, après une pause de
quelques années, pour magnifier leurs savoir-faire autour du Balafon. Femmes,
hommes et jeunes étaient présents pour attester de leur adhésion à la pérennité
de l’instrument symbolique au service de la cohésion sociale et de la paix.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la
salle Lamissa Bengaly, archicomble, sous la présidence du ministre de
l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hotellière et du Tourisme, Mamou
Daffé. C’était en présence de la gouverneure
de la Région de Sikasso, Mme Kanté Marie
Claire Dembélé, des représentants des pays de la Confédération de l’Alliance
des États du Sahel (AES) et de la Guinée. Y étaient aussi les autorités
politiques, administratives et coutumières de Sikasso.
Une programmation
trÈs variÉe. Le département en charge
de la Culture à travers l’Année de la culture, décrétée par le Président de la
Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a décidé de relancer tous les
grands événements culturels, y compris le Festival international Triangle du
balafon, au nom de la diversité culturelle. Il n’en fallait pas plus pour
susciter l’adhésion de la population du Kénédougou qui a saisi l’opportunité
pour montrer au monde que le Balafon reste, certes un instrument mythique, mais aussi un patrimoine inestimable de
cette aire géographique. Cette 9è édition du
Festival international Triangle du Balafon était une opportunité de
retrouvailles des experts maliens et des pays voisins.
En plus des
nuits de compétition, on peut retenir les panels, un forum, une table ronde
et une et conférence-débat
sur le Balafon en rapport avec l’éducation, l’économie ou la diplomatie. Ils
étaient animés par des experts, notamment Kelessigué Sanogo et Pr Ibrahim
N’Diaye. L’exposition au Musée régional
et la foire du festival ont permis de rehausser la dimension scientifique et économique de l’événement.
À l’issu de la proclamation des
résultats par le jury, le groupe «Danbe» du Mali a remporté le trophée Lamissa
Bengaly et une enveloppe de 1.500.000 Fcfa. Il est suivi du groupe Bolomakotè du Burkina Faso qui gagne 1.000.000 Fcfa et le groupe Djely Guinée a occupé la
dernière marche du podium et empoché 750.000
Fcfa. Un prix spécial dédié à la Confédération AES a été décerné au
Niger, pays invité d’honneur.
Il est bon de préciser que
chaque groupe a reçu une prime de participation de 400.000 Fcfa.
Visiblement très ému, le chef du groupe «Danbe», Nouhou Dembélé, a exprimé sa
satisfaction et promis de travailler à relever le défi. Ce résultat, selon lui, est le fruit de la passion des
jeunes pour leur culture.
Pour sa part, le ministre Mamou Daffé a aussi témoigné de sa totale satisfaction
pour la reprise du festival. Il a transmis les salutations chaleureuses du
Président de la Transition, du Premier
ministre, le Général de
division Abdoulaye Maïga, et l’ensemble des membres du gouvernement à la cité
du Kénédougou. Et de remercier la cheffe de l’exécutif régional et les
autorités politiques et traditionnelles de Sikasso ainsi que les troupes des différents pays.
Le ministre
Daffé a également rappelé le rôle et la
place du balafon dans la renaissance culturelle. Cette année, mon département a
bénéficié de deux décrets présidentiels pour le retour à nos fondamentaux. Il
s’agit de l’Année de la culture
et la reprise du Festival international Triangle du Balafon. Il est également revenu sur l’histoire des Sofas et
celle de Babemba Traoré qui, avait préféré la mort à la honte d’être capturé
par les colons. Et le ministre Mamou Daffé de demander à tous de s’unir pour la refondation culturelle de notre pays en vue de bâtir
un nouveau type de Malien : «Maliden Kura».
Quant au président du Conseil régional, Yaya Bamba, il a
aussi remercié le ministre Daffé et la gouverneure, avant de faire un bref
résumé du balafon et ses
pas de danse. «Ce festival
est un partenariat gagnant-gagnant», a-t-il souligné. Enfin, c’était le tour de
Mme Kanté Claire Paule Dembélé de témoigner de sa reconnaissance au Chef de
l’État et au ministre chargé de la Culture pour l’initiative de relance de ce festival.
Dr Salia Malé qui représentera le ministre Daffé à la clôture a remercié la gouverneure de Sikasso et ses collaborateurs. «Dans cette compétition, personne n’a gagné, ni perdu», dira-t-il.
Amadou SOW
La 5è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) s’ouvre aujourd’hui dans notre pays sous le thème : «Artisanat, facteur de développement et de sauvegarde de notre identité culturelle» pour prendre fin le 7 décembre prochain..
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
