
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière
et du Tourisme, Andogoly Guindo a présidé, jeudi dernier au stade municipal de
Sikasso, le festival Nangnerki. La rencontre a enregistré la présence du
gouverneur de la Région Daniel Dembélé, le préfet du Cercle de Sikasso, Dramane
Diakité, le président du Conseil régional, Yaya Bamba, le représentant du maire
de la Commune urbaine de Sikasso, Adama Ballo.
«La culture, la boussole d’un développement»,
tel était le thème de l’évènement qui avait comme invité d’honneur, l’ancien
directeur général de l’ORTM Salif Sanogo. Y étaient présents, des acteurs
culturels de toutes les contrées du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire,
du Ghana et du Bénin.
Adama Ballo a souhaité la bienvenue aux festivaliers. Il a
salué la bonne initiative des organisateurs pour la tenue de l’évènement avant
de mettre un accent particulier sur l’engagement des FAMa dans la protection du
Mali. Le terme Nangnerki est tiré de la langue sénoufo. Il représente
le spécimen d’arbre dans lequel sont taillées les lames du balafon.
«Tout comme
les lames du balafon, unies et inséparables, le festival Nangnerki prône le
message de la fraternité, de l’intégration et du vivre ensemble », a précisé
le directeur du festival Kassim Bengaly. Il ajoutera que Nangnerki symbolise le
raffermissement des liens sociaux. Selon lui, ce festival constitue non
seulement un espace de rencontre mais surtout une plateforme d’échange sur des
problèmes de l’intégration africaine.
Kassim Bengaly a assuré que le thème du festival est non
seulement évocateur mais aussi révélateur. Cette année, le festival a enregistré
300 exposants venus de divers horizons notamment du Niger, du Burkina Faso, du
Sénégal, du Cameroun, du Tchad. Ce chiffre, selon lui, prouve la vitalité et le
dynamisme du festival.
De son côté, l’invité d’honneur Salif Sanogo a souligné que ce cadre de brassage culturel constitue un véritable projet de développement de la région. Il a surtout mis l’accent sur les nombreux avantages que le festival apportera à la Région.
Pour sa part, le ministre Andogoly Guindo a souligné que ce
festival s’inscrit en bonne place dans l’agenda culturel du Mali et s’impose
aujourd’hui comme un évènement majeur. «Bien plus qu’un festival,
Nangnerki est un immense chantier, un moment de brassage, d’affirmation de
notre identité et de notre diversité culturelle», a souligné le ministre
Guindo. à cet effet, il a indiqué que l’engagement de son département à
soutenir cet évènement est un choix de principe, nourri à la conviction que le
bien-être social recherché passe nécessairement par la synergie des capacités
locales.
Par ailleurs, il ajoutera que le gouvernement accorde la plus haute importance à ce type d’initiative qui permettra de renforcer ses multiples actions de protection et de promotion du patrimoine culturel de notre pays. «Il n’y a pas de développement sans culture et pas de culture sans développement. Le Mali ne renaitra de ses cendres que lorsque les Maliens retourneront aux sources et aux valeurs ancestrales», a-t-il conclu. Les prestations du m’bolon, des maîtres du feu, du cicaara, des marionnettes, des koredougaw, et l’hommage rendu à la figure emblématique de la culture sénoufo de Sikasso (Tiémoko André Sanogo) ont été les temps forts de l’événement.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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