
C’était en présence du réalisateur du film,
Bouna Chérif Fofana, du directeur général du Centre national de la cinématographie
du Mali (CNCM), Alfousseyni Maïga et de plusieurs autres invités.
Ce sera un long métrage de 60 minutes qui va être
présenté par notre pays au prochain Festival panafricain du cinéma et de
l’audiovisuel à Ouagadougou (Fespaco) en 2023. Il est produit par le CNCM et
entièrement financé sur budget national.
Andogoly Guindo a expliqué que le film porte
sur la démocratie malienne. Selon lui, c’est une œuvre de sensibilisation
d’information et d’éducation pour les jeunes étudiants, mais aussi pour ceux
qui n’ont pas compris le sens de la démocratie. Celle-ci est l’exercice du
pouvoir par le peuple et pour le peuple, mais sa mauvaise compréhension peut
conduire à des revers.
Le ministre Guindo a aussi souligné que la
notion de la démocratie dans le vécu et dans les pratiques n’est pas bien
comprise par les jeunes et une bonne partie de nos compatriotes. Selon lui, la
réalisation de «Bè Jè Fanga» redonne un nouveau souffle au cinéma malien. C’est
pourquoi je saisis cette occasion pour non seulement féliciter le réalisateur,
la direction générale du CNCM et l’ensemble des acteurs, a dit le ministre
Guindo, avant de préciser que le réalisateur essaye de partager sa compréhension
de la démocratie telle qu’elle est vécue par les Maliens.
Le réalisateur
tente d’apporter cet autre regard sur des mauvaises compréhensions de la
notion, notamment dans les campus. «Dans la démocratie chacun compte et chacun
doit faire preuve de responsabilité en y mettant le sentiment patriotique», a
relevé le ministre. Et d’espérer que ce film, une fois qu’il sera prêt et
diffusé sur les écrans, contribuera à la bonne compréhension de la démocratie
par nos compatriotes, particulièrement la jeunesse.
Quant à Bouna Chérif Fofana, il a expliqué brièvement
le contenu de son futur long métrage. Le film est réalisé pour participer au
Fespaco de 2023 et le dernier délai pour l’inscription est fixé à fin
octobre. Selon le cinéaste, ce long métrage
se veut une leçon pour la nouvelle génération.
«C’est
le réveil du cinéma malien après une période de flottement», a déclaré le
directeur du CNCM, avant de soutenir que le département est en train de
travailler à redonner au cinéma malien une place de choix dans la reconquête de
l’étalon d’or du Yennenga (la plus haute distinction de ce rendez-vous du cinéma
africain).
Raïssa Marie Louise TRAORÉ
Rédaction Lessor
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