Les participants à la rencontre ont salué cette décision des autorités
Ce fonds est alimenté par des prélèvements sur la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques fixe et mobile et Internet, les opérations de retrait d’argent via le mobile money des communications téléphoniques, des transferts d’argent par Orange-money. Pour l’administration et la gestion de ce fonds, un comité de pilotage a été créé. Il est tenu de fournir chaque année le rapport d’activités et de gestion du Fonds de l’exercice clos, au plus tard le 30 juin de l’année en cours.
Le gouverneur de la Région de Gao, le Général de division Moussa Moriba Traoré, a rencontré, hier lundi, dans la salle de conférence du gouvernorat, les forces vives de la région afin de mieux informer et sensibiliser sur la mise en place de ce fonds de soutien patriotique par les autorités. La rencontre s’est déroulée en présence du président de la délégation spéciale du conseil régional de Gao, Amadou Sidi Touré et du maire de la Commune urbaine de Gao, Boubacar Dacka Traoré.
À cette occasion, le chef de l’exécutif régional a expliqué l’utilité de ce fonds pour tous les Maliens de Kayes à Taoudéni. Il a fait savoir que les autorités du pays, notamment le Président de la Transition, le Général d’armées Assimi Goïta, savent compter sur le patriotisme et la résilience légendaire des populations de la Région de Gao pour l’atteinte des objectifs assignés à ce fonds de soutien patriotique. Pour le Général de division Moussa Moriba Traoré, il s’agit d’activer toute la fibre patriotique pour la réalisation du nouveau Mali, «le Mali-kura».
Les participants à la rencontre ont salué la mise en place de ce fonds qui permettra, selon eux, de financer la réalisation des infrastructures énergétiques, hydrauliques et de transport dans notre pays. Ils se sont engagés à sensibiliser, à leur tour, les populations pour qu’elles puissent pleinement adhérer à cette mesure qui permettra de relever les défis de développement dans notre pays. Toute chose qui fera le bonheur des populations.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.