
Motif de ces débrayages ? L’AEEM réclame le paiement
intégral de 9 mois d’allocations financières des étudiants (trousseaux,
bourses, frais de stage et de mémoire et de réquisitions), des détenteurs de
licence du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans le concours de la
Fonction publique de l’état, des élèves professeurs de l’école normale
supérieure (Ensup) de Bamako dans la Fonction publique des collectivités.
L’Association
estudiantine exige aussi la rénovation des amphithéâtres préfabriqués de la
Faculté de droit privé (FDPRI) et de la Faculté des sciences économiques et de
gestion (FSEG), la mise à disposition de l’Internet au niveau du campus
universitaire, l’éclairage de l’espace universitaire et l’évacuation des
ordures au niveau de la colline de Badalabougou.
Dans un communiqué, le secrétaire général du bureau de Coordination de l‘AEEM, Siriman Seydou Niaré, a porté à la connaissance de ses camarades que la grève est renouvelée pour une période de 72 heures dans les institutions d’enseignement supérieur publiques et privées.
Dans la missive, il invite au respect du mot d’ordre de
grève jusqu’à la satisfaction des doléances. Il faut ajouter que l’AEEM a fait associer
les universités privées à cet arrêt de travail pour donner plus d’impact à
l’arrêt des cours.
Notre équipe de
reportage a sillonné 3 structures d’enseignement supérieur privées pour
constater l’effectivité de la grève. à l’école supérieure de management, de
commerce et d’informatique (Sup’management) à l’Hippodrome, étudiants et
enseignants brillaient par leur absence. Les classes étaient fermées.
Les classes de l’Institut des hautes études professionnelles
(IHEP) à Torokorobougou étaient aussi bouclées. Seuls, le promoteur, Aguibou
Ouattara, le directeur général de l’IHEP, Adama Coulibaly, et l’assistant de
direction, Sidiki Ouattara, étaient présents. Sur place, le directeur général
de cette université privée a fait savoir que les leaders de l’AEEM lui ont
remis une correspondance à portée générale, le 10 novembre 2022, pour le
sensibiliser sur la nécessité d’être solidaire avec les étudiants des
universités publiques.
En d’autres termes, d’arrêter les cours dans son
institut. «Nous avons accepté de suivre le débrayage pour ne pas être victime
de violence. Nous invitions le gouvernement à nous sécuriser, car nous ne
devrons pas être concernés par ce débrayage», a plaidé le directeur général
dont l’établissement existe depuis 2013 et accueille une centaine d’étudiants,
encadrés par une quinzaine d’enseignants.
L’Institut des sciences politiques, relations
internationales et communications (ISPRIC), situé dans l’espace universitaire,
observe aussi le mot d’ordre de grève par la contrainte. Le responsable des
programmes de formation de cet établissement, Amadou Bouaré, a précisé que les
leaders de l’AEEM ont débarqué dans son établissement universitaire pour
demander l’arrêt des cours en guise de solidarité envers les étudiants du
public. «Nous avons compris que nous sommes pas la seule école concernée et
avons tout de suite libéré nos étudiants. Il y va de notre sécurité», a indiqué
Amadou Bouaré tout en invitant le gouvernement à sécuriser les institutions
d’enseignement supérieur privées.
À la FDPRI et à la FSEG, l’arrêt des cours était effectif
également. Un enseignant à la FSEG explique ne pas comprendre qu’on puisse
faire 9 mois sans bourses. Pour lui, cette grève de l’AEEM est légitime. Le
pédagogue a aussi déploré le fait que les leaders de l’AEEM se font accompagner
par des loubards pour faire sortir les étudiants manu militari. Il en appelle
au sens de responsabilité des leaders de l’AEEM afin de ne pas inclure les
universités privées dans leur mouvement.
Le secrétaire général adjoint de l’AEEM, Ibrahim Aly Ascofaré, a annoncé une rencontre aujourd’hui entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le bureau de coordination de l’AEEM. Cela en vue de trouver un accord sur les revendications.
Sidi WAGUE
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