Groupe scolaire franco-arabe de Banankabougou : SOS pour une réhabilitation

Les enfants apprennent dans des conditions dangereuses pour leur sécurité

Publié mercredi 19 janvier 2022 à 07:36
Groupe scolaire franco-arabe de Banankabougou : SOS pour une réhabilitation

Nous ne sommes nullement animés par un quelconque esprit de jeter de la pierre dans le jardin de qui que ce soit. Mais l’état de dégradation avancée du Groupe scolaire public «Franco-arabe» de Banankabougou requiert une action de rénovation. Tout visiteur qui s’y rend s’indigne parce que tellement la situation paraît surréaliste de voir un établissement d’enseignement dans un piteux état.

Aujourd’hui, la bonne question n’est pas d’interpeller qui que ce soit, mais d’inciter tous à l’action pour aider l’établissement à enlever une épine du pied et permettre aux élèves de cette école d’apprendre dans de meilleures conditions et aux enseignants de l’établissement de dispenser leurs cours, sans ruminer cet état de détérioration des classes.

Il suffit d’y faire un tour pour constater. Un décor sinistre, des salles de classe, des bureaux aux toitures trouées et qui laissent transparaître des rayons de l’astre lumineux (le soleil). Des élèves assis à même le sol pour insuffisance de tables-bancs, une cour insalubre. Le visiteur n’est pas au bout de sa surprise parce qu’il peut aussi constater l’absence de robinet ou de forage. Un autre souci majeur de l’établissement demeure le manque de bibliothèque scolaire. Cet état de fait oblige les pédagogues à payer de la documentation pour pouvoir dispenser leurs matières.

 Les responsables de cette école publique franco-arabe ont saisi le ministère de l’éducation nationale, à travers le Centre d’animation pédagogique (Cap) de Banankabougou, à travers plusieurs correspondances en vue d’inscrire leur établissement dans le programme de réhabilitation de 2000 classes des écoles publiques à l’initiative du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Cette doléance, selon eux, est restée sans suite jusqu’à nos jours.

La directrice du 1er cycle Mme Diawara Fanta D. Diabaté a été contrainte d’abandonner son bureau pour cause de dégradation avancée des toitures. Elle a rappelé d’autres doléances relatives à l’érection de l’établissement en centre d’examen et la prise en charge intégrale du gardien des lieux, c’est-à-dire de l’école par la tutelle.

Quant à sa collègue du second cycle Mme Diallo Djènèba Traoré, elle a particulièrement insisté sur le besoin crucial de réhabilitation du Groupe scolaire, avant de confirmer l’absence de bibliothèque scolaire dans l’établissement qu’elle juge incompréhensible. Les pédagogues de cette école estiment être lésés et laissés pour compte. C’est une discrimination expriment-ils à qui veut les entendre. Or, l’une des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR) porte sur la gestion de l’école et dans le cadre de la refondation d’un Mali nouveau «Mali-Koura». Si on intègre ce contexte, le relooking de l’établissement se fait ardemment désirer.

Toutes les structures œuvrant dans le domaine de l’éducation et les Associations sont toutes les bienvenues pour la rénovation de l’école. Le directeur du Cap de Banankabougou, Aly Diarra, reconnaît la nécessité voire l’urgence de prendre le problème à bras le corps. Il expliquera clairement que d’autres établissements scolaires se trouvent dans le même cas au niveau de son Cap.

Situé en face du lycée «Ibrahima Ly», le Groupe scolaire public «Franco-arabe» de Banankabougou a été créé en 1996. Il est bâti sur une superficie d’un hectare. Le 1er cycle accueille 602 élèves, y compris 228 filles pour 12 enseignants. Parmi eux, 3 sont arabophones. Quant au second cycle, il compte 264 élèves, y compris 142 filles, encadrés par 21 pédagogues. Le français représente 60% contre 40% d’arabe.

Sidi WAGUE

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