Selon son promoteur Ibou Sy, le contenu de cette plateforme est défini par ses abonnés. Chef du Centre des transmissions satellitaires à Moov Africa Malitel, Ibou Sy a intégré la Sotelma-Malitel en 2005 comme technicien de transmission, exploitation et maintenance. Face aux fausses informations diffusées par certains médias occidentaux en 2013, suite à la crise qui venait d’éclore au nord de notre pays et n’ayant pas accès facilement aux radios et télés, Ibou s’est tourné vers les réseaux sociaux.
C’est ainsi que le détenteur de Master en télécommunication et réseaux informatiques a décidé de créer ses propres espaces pour partager une autre vision des faits sur son pays. En plus de ses deux chaînes YouTube et une sur Telegram, le technicien de formation dispose d’une plateforme numérique dénommée «Page Ibou SY».
Le web-activiste ne dispose d’aucune stratégie formelle. Il publie régulièrement en cherchant à attirer des abonnés avec du contenu crédible et accrocheur. Son public cible : tout le monde. Pour Ibou Sy, l’objectif initial qui consiste à sensibiliser aux narratifs mensongers est largement atteint. Même si souvent, il a du mal à obtenir des interviews ou débats avec les autorités.
Babba COULIBALY
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.