
Portée par les autorités, cette initiative ambitionne de transformer ces jeunes diplômés en citoyens engagés, capables de participer activement à des activités éducatives, communautaires et citoyennes. L’objectif est clair : les déconnecter de leur quotidien pour les plonger dans une réalité où l’unité et la résilience sont les maîtres mots.
Entre espoir et interrogations, Burkina 24 est allé à la rencontre de quelques-uns d’entre eux. La démarche du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, suscite un enthousiasme palpable. Pour Nafissatou Ilboudo, nouvelle bachelière, c’est l’occasion de se reconnecter avec l’histoire et les richesses du Burkina Faso. Yvette Kaboré, elle, voit cette immersion comme une opportunité de renforcer le lien social et de raviver la fibre patriotique, loin des manipulations.
Pour Yvette Kaboré, cette immersion sera l’occasion de découvrir les richesses et l’histoire du Burkina Faso, mais aussi de mieux connaître ses valeurs culturelles. Elle y voit une opportunité d’apprendre comment se comporte un bon citoyen et de renforcer la compréhension de l’héritage historique du pays. «L’immersion patriotique a un objectif clair : éveiller en nous l’esprit de patriotisme. Elle va nous apprendre à vivre en société, loin de nos parents, et à travailler collectivement. Cela va aussi renforcer notre amour pour le Burkina Faso et nous aider à ne pas tomber dans les pièges des terroristes, surtout en cette période difficile pour notre pays», explique-t-elle.
De son côté, Faouzia Guigma exprime un mélange d’appréhension et de détermination, tout en soulignant l’aspect social et patriotique de l’initiative. « C’est une belle initiative, car elle va développer l’esprit de patriotisme et l’amour de la patrie. Elle va nous aider à ne pas être seulement des citoyens, mais aussi à savoir d’où nous venons réellement. Nous préparons actuellement nos bagages. Psychologiquement, j’ai un peu peur, mais je pense que ça ira», dit-elle.
L’optimisme est partagé par Axel Nikiema, qui n’est pas encore totalement prêt, mais voit déjà le côté positif de cette immersion. « Je ne suis pas encore prêt mais je pense que c’est une bonne initiative, elle peut nous permettre de tisser des liens avec nos camarades, de mieux connaitre l’identité de notre pays, d’apprendre sur notre culture et même de développer nos connaissances en entreprenariat», note-t-il.
L’immersion ne se limite pas à la découverte, elle est aussi perçue comme une véritable école de la vie. Selon Sadek Parkouda, bachelier, elle prépare ces jeunes à affronter les incertitudes de l’avenir, tant sur le plan physique que psychologique.
Burkina 24
Rédaction Lessor
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