À
l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, hier au Centre
international de conférences de Bamako (CICB), la Journée internationale de
l’alphabétisation «L’alphabétisation numérique : clé pour un avenir inclusif et durable». L’événement était
parrainé par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga.
C’était en présence des membres du gouvernement, dont le ministère de
l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la
culture (Unesco), Ali Mohamed Sinané, et d’autres invités de marque.
Selon
le Premier ministre, notre pays compte aujourd’hui plusieurs centaines de milliers
de citoyens alphabétisés, grâce aux efforts conjoints du gouvernement, des
collectivités
territoriales, des Organisations de la société civile et des partenaires au
développement. Le Général de division Abdoulaye Maïga a aussi souligné que
l’introduction progressive des langues nationales comme langues officielles d’enseignement renforce cette
dynamique et constitue une avancée historique dans la démocratisation du
savoir.
Et d’ajouter qu’au-delà des efforts enregistrés dans le
domaine, le taux d’alphabétisation, estimé à 37,6% dans la proportion de la population âgée de 15 ans, reste encore
faible. Le Général de division a déclaré que le thème de cette année répond à
l’une des préoccupations que constitue la prise en compte du numérique dans
l’éducation non formelle et, particulièrement, dans l’alphabétisation.
«L’alphabétisation numérique est un outil d’émancipation qui permettra non seulement à chaque citoyen d’acquérir la capacité de se projeter dans l’avenir, mais aussi de combler les disparités géographiques, économiques et sociales entre les différentes couches de notre population», a relevé le Premier ministre. Et de préciser que la Confédération des États du Sahel (Confédération AES), à travers sa vision de souveraineté, de solidarité et de développement partagé, fait de l’éducation et de l’alphabétisation un pilier central de sa construction.
Notre pays compte aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de citoyens alphabétisés grâce aux efforts des différents acteurs
Quand
au ministre Sy Savané,
il a expliqué l’intérêt des autorités pour le sous-secteur de l’alphabétisation
et de l’éducation non formelle (AENF). Il a également précisé que la
Constitution du 22 juillet 2023, en son article 31, confère un statut retentissant aux langues nationales du
Mali. Dr Amadou SY Savane a souligné que l’État peut adopter toute autre langue
comme langue de travail, avant de dire que l’alphabétisation numérique est un
moyen sûr pour les jeunes et
pour les adultes non scolarisés
ou déscolarisés de promouvoir les langues officielles porteuses de valeurs
ancestrales, de notre identité culturelle, mais aussi de notre civilisation et
de notre souveraineté.
Il
faut rappeler que l’objectif
visé est de multiplier
et renforcer les programmes d’alphabétisation
et d’éducation non formelle en mettant l’accent sur l’utilisation accrue du
numérique par le développement de plateformes en ligne pour permettre aux
citoyens de participer, pleinement à la construction du pays. Il est utile de rappeler
que le sous-secteur de l’AENF
est confronté à des défis, notamment le faible niveau de financement du
sous-secteur, la faible qualification du personnel d’encadrement et la
précarité des emplois, ainsi que le faible niveau de traitement salarial et le non
fonctionnement des centres.
Dans
son intervention, le représentant
de l’Unesco a souligné que cette journée est un appel à l’action, une invite à
réfléchir ensemble aux moyens de faire de l’alphabétisation un levier puissant pour l’inclusion, la résilience et
le développement durable, en particulier dans un monde de plus en plus façonné
par le numérique. Il a salué les efforts remarquables du gouvernement dans la
promotion de l’alphabétisation, à travers des politiques ambitieuses, innovantes et une volonté affirmée d’intégrer les
compétences numériques dans les parcours d’apprentissage.
Le numérique, a ajouté le représentant de l’Unesco, s’il est encadré par des politiques publiques inclusives, a le potentiel de démocratiser le savoir et d’accélérer l’inclusion en permettant à tous (hommes et femmes) d’apprendre à lire, à écrire et à calculer dans leurs langues partout. La cérémonie a été marquée par une remise d’attestations à 13 lauréats de 13 langues nationales et un ciwara à un as de la robotique, Syedou Katikon de Robots Mali, un centre dédié à la formation et à l’innovation en robotique. Il y avait aussi une exposition de livres.
Aminata SOUMAH
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