
L’ouvrage administre une leçon de vie. Il enseigne sur le pouvoir du matériel dans les relations humaines au sein de la société
«Etre écrivain au
Mali n’est pas du tout facile. Pour éditer un livre au prix minimum, il faut
payer trois millions de Fcfa. En dehors des travaux techniques, les difficultés
financières ont fait que je n’ai pu éditer les vingt documents ou brochures qui
sont présentement prêts pour être édités et la centaine de documents en
manuscrits. C’est grâce à la solidarité de mes confrères et du Barreau, j’ai pu
éditer ce premier roman».
Ce cri de cœur de l’avocat et écrivain Bary Bréhima
Sidibé atteste des grandes difficultés qu’il a rencontrées dans l’édition de
son premier roman intitulé «Bérégnouma à l’école de la vie». L’avocat a présenté
son œuvre, le week-end dernier à l’Institut français du Mali (IFM). C’était en
présence des ses confrères (des avocats), des membres de sa famille et d’autres
invités.
C’est un livre de 202
pages plein d’enseignements. Dans cet ouvrage, l’auteur traite des thèmes
comme : la tradition, l’éducation, la polygamie, la fraternité et le
pouvoir du matériel sur les relations
humaines. Il aborde également l’histoire de Bérégnouma, un enfant au destin
particulier, qui est né avant l’indépendance du Mali, à Leba (un village de
Wassoulou).
Dans sa présentation,
l’avocat écrivain a expliqué que cet enfant au destin particulier avait été
nommé à sa naissance «Dakounda», ce qui signifie la bassesse. Mais, les prédictions
des marabouts ont fait savoir que ce nom ne convenait pas à la prodigieuse
destinée de cet enfant qui allait sauver sa famille de la misère.
«Quelques
jours après son baptême, l’enfant devient maladif et pleure nuit et jour. C’est
à partir de là que son père se décide à aller voir Bakari, l’Imam du village
qui lui suggéra de donner un nom musulman au bébé. Le père accepta la
proposition de l’Imam et le nouveau nom qu’il avait soufflé dans les oreilles
du bébé était Ibourahima et soudain comme par la force de la magie, le bébé
arrêta de pleurer.
Mais ce nom sera déformé par la langue de sa mère et celles
de ses coépouses en Bérégnouma qui signifie en langue locale le bon bâton»,
explique Bary Bréhima Sidibé. Pour l’auteur du livre, le héros Bérégnouma passe
d’enseignement à enseignement. à trois ans, il était à l’école de ses mamans où
il reçoit son premier châtiment corporel. Il a également mis sous la férule
d’une coépouse de sa maman qui devrait aussi s’occuper de son éducation.
«à l’âge de 6 ans, il
fut récupéré par ses pères pour être initié aux travaux champêtres. Il ne
tardera pas à rentrer aussi à l’école de ses frères et sœurs où, il va
apprendre la hiérarchie et le droit d’aînesse. Il passera également par
d’autres écoles, notamment celles des camarades d’âge de son Leba natal,
de la communauté villageoise et des us et coutumes, entre autres», déclare l’écrivain.
Quelques années après
son inscription à l’école occidentale, Bérégnouma obtient son baccalauréat et
entre à l’École nationale d’administration (ENA) du Mali. Il connaitra aussi le
chômage et apprendra les réalités sociales et politiques. Bérégnouma fera le
gardien, le manœuvre. Après une bataille rude contre la galère, il réussit
finalement à se frayer un chemin, en trouvant un emploi digne :
avocat. «Ceux qui avaient refusé de lui
tendre les mains pendant ces moments difficiles étaient les premiers à lui
demander des services. Il comprend alors comment le matériel avait pris une
place importante dans les relations humaines», explique l’auteur du roman.
Au nom de tous les avocats du Mali, Me Aïssata Sy, félicitera et encouragera leur confrère et écrivain, Bary Bréhima Sidibé. Elle lui a assuré du soutien du barreau. «Nous vous soutenons et n’hésitez pas de continuer à écrire», a-t-elle dit. Avocat de profession, Bary Bréhima Sidibé est un observateur attentif des événements. Il est aussi chercheur, analyste et écrivain. Ce premier roman jugé comme un chef d’œuvre par des lecteurs est à vendre dans les librairies de la place au prix de 12. 500 Fcfa.
Sinè TRAORE
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