L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de l’économie et des Finances, Ousmane Coulibaly (d)
Le taux de pénétration est demeuré
stable à 17% entre 2022 et 2023. Ces informations ont été données par son
président, Modibo Coulibaly. Il intervenait lors des assises de la 23è
Assemblée générale ordinaire, organisée jeudi dernier dans les locaux de
l’Agence des technologies de l’information et de la communication (Agetic).
L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de
l’Économie et des Finances, Ousmane Coulibaly.
Malgré ces résultats, le secteur
de la microfinance au Mali reste confronté à un certain nombre de défis dont la
mobilisation des ressources, la digitalisation des opérations et la mise en
conformité avec les indicateurs de performance et ratios prudentiels édictés
par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). À cette
occasion, les administrateurs ont adopté le procès-verbal de la 22è Assemblée
générale ordinaire du 5 octobre 2023, l’état de mise en œuvre des
recommandations à la même date et les rapports d’activités au titre de
l’exercice 2023 de plusieurs organes, à savoir le conseil d’administration, le
comité de déontologie et le commissariat aux comptes.
Le
président de l’APSFD-Mali a précisé que l’exercice 2023 a été marqué notamment
par la tenue d’une assemblée générale extraordinaire pour l’adoption des
projets de modification des statuts et règlement intérieur de l’association.
Mais aussi par la participation à l’atelier de concertations relatives au
projet de loi-cadre portant réglementation de la microfinance dans l’Union
économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et la rencontre des systèmes
financiers décentralisés (SFD). Selon Modibo Coulibaly, au cours de l’exercice
2023, la tenue régulière des réunions des organes a été un leitmotiv. Et de
préciser que le conseil d’administration a tenu quatre sessions durant
lesquelles, le suivi de la mise en œuvre du Plan de travail et budget annuel
(PTBA) et l’exécution des budgets au titre de l’exercice 2023 ont été de mise.
Au plan de
l’autonomie financière, l’APSFD-Mali a fait un grand pas pour la marche vers
l’équilibre financier en adoptant lors des assises de la 22è assemblée
générale, une nouvelle formule de cotisation dont l’application a débuté en
2024. Toutefois, les subventions demeurent d’actualité et à ce niveau, il a
salué la présence et les appuis multiformes du projet Inclusif, le Mécanisme de
refinancement des systèmes financiers décentralisés du Mali (Meref-SFD) et le
Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de
l’emploi au Mali (Pafeem) pour la promotion de l’inclusion financière à travers
les SFD.
Pour sa
part, le représentant du ministre de l’Économie et des Finances dira que ces
assises leur donnent l’occasion de renouveler les organes de façon
démocratique, mais aussi d’examiner les rapports d’activités des instances et
les comptes audités de l’exercice passé. Pour Ousmane Coulibaly, la
microfinance est un instrument stratégique des gouvernements pour la réduction
de la pauvreté. Face à l’exclusion des populations vulnérables du système
financier classique, a-t-il souligné, les services de microfinance jouent un
rôle prépondérant dans l’autonomisation économique et le bien-être des
populations vulnérables composées majoritairement de femmes et de jeunes.
Ainsi, a-t-il poursuivi, le Mali a adopté sa Stratégie nationale d’inclusion financière et son plan d’actions 2022-2026 qui, dans ses grandes lignes, a vocation à renforcer l’accès du plus grand nombre aux produits et services financiers, en particulier les catégories plus vulnérables. Selon le conseiller technique au ministère en charge des Finances, les défis et les difficultés auxquels le secteur est confronté interpellent l’APSFD-Mali à plus de professionnalisme, de bonne gouvernance et de bonne gestion.
Fadi CISSE
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