
Après s’être penché en janvier dernier sur le projet de budget 2025, les membres du conseil d’administration de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) ont examiné hier, dans la salle de réunion du département de tutelle, l’état d’exécution du budget 2024 dans le but d’une amélioration pérenne de l’efficacité de la structure. Les travaux de cette 48è session ordinaire se sont déroulés sous la houlette du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, en présence du Directeur général de l’Amap, Alassane Souleymane.
Le budget de l’Amap pour l’exercice 2024, adopté par la 45è session ordinaire, se chiffre à plus de 2,3 milliards de Fcfa contre 2,2 milliards Fcfa en 2023, soit un taux d’augmentation de 0,80%. Ce budget cumule une subvention de l’État et les ressources propres de l’Agence. En ce qui concerne la subvention de l’État, le montant notifié (ouvert) est de plus de 548,4 millions Fcfa dont 545, 6 millions de Fcfa liquidés à la date du 31 décembre 2024, ce qui représente un taux de 99,49%. À la même date, l’émission de ressources propres s’est établie à 1,2 milliard Fcfa sur une prévision de 1,4 milliard, soit un taux d’émission de 84,58% en plus d’un recouvrement d’un peu plus de 916,9 millions de Fcfa (soit un taux de recouvrement de 73,05%).
Au regard de ces résultats, le ministre chargé de la Communication a invité les administrateurs à procéder à une analyse lucide et rigoureuse des documents qui leur sont soumis afin de permettre à l’Amap de se projeter vers un avenir plus radieux. Auparavant, il a salué les efforts de la structure, à travers le Quotidien national L’Essor, l’Agence nationale de presse, la Presse communautaire (Kibaru, Kabaru et Xibaré) et les plateformes digitales pour la couverture massive et de qualité des activités qui sous-tendent l’action publique et l’engagement des Forces armées et de sécurité.
Alhamdou Ag Ilyène a affirmé que les premiers résultats de la mise en œuvre des cinq axes du plan stratégique 2025-2028, qui avait été présenté aux administrateurs en janvier dernier par le directeur général Alassane Souleymane, sont déjà perçus. Ces axes sortis d’une réflexion d’ensemble du comité de direction et du personnel, sont : la diversification des activités, la transformation digitale, l’excellence éditoriale, le renforcement de la gouvernance et la performance financière. L’un des acquis qu’il convient de souligner en matière de diversification des produits est la réalisation des magazines hors-série dont le premier, publié lundi dernier, est consacré à la campagne agricole 2025.
Au cours des travaux, les administrateurs se sont penchés, entre autres, sur le compte rendu de la session précédente du Conseil d’administration, le point d’exécution des recommandations de la même session ainsi que sur l’état d’exécution du budget 2024 du 1er janvier au 31 décembre 2024. Ils ont également abordé le rapport d’activités 2024 et celui du commissaire aux comptes.
Cette session statutaire leur a ainsi permis de comprendre le sens de l’exécution du budget 2024 au niveau des activités et de tous les autres objectifs, dans un contexte de crise multidimensionnelle. «On est dans la résilience au quotidien comme beaucoup d’autres services qui essaient de faire face aux défis, en tenant compte de toutes les autres difficultés sur le plan économique. L’Amap essaie de garder la tête hors de l’eau», a expliqué Alassane Souleymane.
Parlant des perspectives, le patron de l’Agence a indiqué que chaque levier de sa structure doit être présent au moment du bilan, dans le but d’atteindre les objectifs assignés par les pouvoirs publics. Pour ce qui est de l’Essor, il a précisé : «Nous avons avec l’autorisation des membres du conseil, sous l’égide du ministre chargé de la Communication, souhaité augmenter le volume en allant à 24 pages et avec plus de pages en couleur. Et ce, afin de permettre aux lecteurs d’être dans les meilleures conditions, mais aussi à nos partenaires qui font des insertions d’avoir de l’espace pour avoir la visibilité qu’ils recherchent.»
Par rapport à l’Agence de presse, il a confié qu’il y a beaucoup d’efforts à faire. Sa redynamisation est envisagée, autant que la presse communautaire qui a également besoin d’être relancée avec l’érection des langues nationales en langues officielles. Idem pour la régie publicitaire qui reste un leader du secteur qu’il faudra améliorer.
Fadi CISSE
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