
Ce fléchissement salutaire, amorcé depuis seulement quelques jours, fait suite au conseil des ministres extraordinaire tenu la semaine dernière pour exiger la fin de la hausse «injustifiée» en respectant les prix plafonds convenus entre le gouvernement et les autres acteurs : commerçants, demi-grossistes et détaillants. Toute chose qui prouve à suffisance que la fièvre récente des prix relève de pratiques purement spéculatives.
Cette spéculation avait pris des tournures inquiétantes, depuis les premiers jours ayant suivi la levée des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que les Maliens, dans leur écrasante majorité, s’attendaient à une réduction des prix. Même si les denrées alimentaires étaient exclues des mesures punitives de l’organisation communautaire sous-régionale.
Cette hausse inattendue, décidée de façon unilatérale (la décision doit être prise par le Conseil national des prix), est, de l’avis d’observateurs, orchestrée et entretenue par certains commerçants importateurs «véreux» qui détiennent un monopole de fait de l’importation de ces produits-là. Cela sous le regard «indifférent», de la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC). Qui dit, pour justifier cette pratique qui jure avec les principes de la libre concurrence, s’appuyer sur les statistiques de la direction générale des douanes qui attestent de la capacité avérée de ceux-ci à importer de grandes quantités de marchandises et à les distribuer sur l’ensemble du territoire national.
Comme pour avouer son impuissance face à la situation, la DGCC met également en cause les facteurs endogènes et exogènes, qui, selon elle, ont entrainé la pénurie de produits sur le marché. Les commerçants avaient aussi, à cause de l’embargo, du mal à faire les transactions financières. Cette situation avait été précédée par le problème de logistique, notamment de conteneurs et autres, auquel le monde est confronté depuis la reprise brutale après la fin des confinements notamment en Chine, aux états-Unis et en Europe. S’y ajoute la campagne agricole 2021-2022 décevante. Ces évidences devraient la pousser à intensifier la veille en déployant ses «agents assermentés» pour exiger le respect des prix plafonds.
Conséquence ? L’État se voit, chaque année, obliger de renoncer à des milliards de Fcfa au niveau du cordon douanier pour inciter ces mêmes importateurs à ravitailler le pays. Sur la période du 1er janvier au 31 juillet 2022, les manques à gagner au niveau du cordon douanier sur les produits alimentaires subventionnés par l’état, s’établissent à près de 12 milliards de Fcfa.
Un fardeau que l’État ne pourra pas continuer à supporter. Surtout dans un contexte de rareté des ressources. Face à cette situation, les commerçants invitent les autorités à démocratiser l’accès aux intentions d’importation. Afin, selon eux, de permettre à tous ceux qui en ont les moyens d’importer ces produits-là.
Cheick Moctar TRAORE
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