
Oumou Berthé dite Dikorè est décédé lundi dernier des suites d’une longue maladie. Les téléspectateurs de l’Ortm se souviennent encore du rôle de la femme peule débordante d’énergie qu’elle incarnait avec un art consommé de l’humour dans les sketchs qui passaient régulièrement sur le petit écran.
Son accent, ses faits et gestes et ses
accoutrements étaient tous si bien préparés qu’on a fini par la surnommée
«Dikorè», un mot signifiant femme en peul. Cela a tellement bien fonctionné que
cette jeune femme Sénoufo, bon teint, passait pour ce qu’elle n’était pas en
réalité. Avec «Dougoutigui», «Hamadi» et «Lassidant», entre autres, personnages
des sketchs du groupe Niogolon, ils ont beaucoup contribué à faire accepter de
nombreux changements au public malien.
Elle est entrée en 1983 à
l’Institut national des arts (Ina) en même temps que d’autres comédiens de
renom. La comédienne aura une carrière professionnelle riche et variée. En
1989, elle obtient un rôle principal dans le premier long métrage de fiction
«Ngolo dit Papi» de Fatoumata Coulibaly dite F.C. Il s’agit de l’enseignante
qui rend un grand service au jeune Ngolo, un enfant de la rue. La pédagogue
parvient à faire du jeune un élève assidu et discipliné. Cette production
remportera le prix spécial de l’Union européenne au Fespaco en 1999. Un autre
film de F.C, intitulé : «Le combat de Lalla» porte également la signature de
Dikorè. Elle y joue comme actrice. Ensuite, elle enchaîne les grandes
productions cinématographiques comme «Taafé Fanga» de feu Adama Drabo. Un film
qui a fait le tour du monde de 1997 à 2002.
Après l’Ina, Oumou Berthé avait
passé le cap supérieur en accédant à l’école normale supérieure (ENsup) par
voie de concours, puis intégrera la Fonction publique en 2001. L’artiste
travaillera successivement dans différents services, notamment Bibliothèque nationale,
direction nationale de l’action culturelle (DNAC) et l’Ortm. La cinéaste et
réalisatrice F.C. l’a côtoyée, d’abord à travers le tournage de ses films.
D’ailleurs des films documentaires de la série de six films «Portrait de
femmes» ont aussi enregistré sa participation. En fait, témoigne F.C, Dikorè
voulait devenir réalisatrice de cinéma.
C’est pour cette raison qu’elle a
assisté le tournage de chacun de ces films. F.C qui a officié avec la défunte
à la division animation rurale de la radio nationale garde encore à l’esprit
une grande professionnelle. Oumou Berthé dite Dikorè aimait le travail bien
fait et était surtout très agréable à vivre.
Dors en paix Dikorè !
Youssouf DOUMBIA
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