
Prestation d’une troupe lors du festival
C’est dans un esprit de fête et de vivre ensemble que le
village de Somasso et ses environs ont célébré la 9è édition du Festival de
Bélénitugu du 18 au 22 mai dernier sous le thème : «La culture au service du
développement». Ce rendez-vous culturel, organisé à l’initiative de
l’Association pour le développement de Somasso (ADS) est en train de faire son
trou et de s’imposer dans l’agenda culturel national.
L’événement a enregistré la présence du représentant du
ministre chargé de la Culture et du directeur national de l’action culturelle,
Alamouta Dagnoko, du président de l’ADS, Markatié Daou, mais aussi des
autorités politiques, administratives et des légitimités traditionnelles.
Les
étudiants en médecine ressortissants de Somasso et Bla étaient aussi de la
fête. Il est bon de préciser que la marraine de cette 9è
édition du Festival Bélénitougou était Mme Koné Aminata Daou, «une namaden»,
c’est-à-dire originaire de la localité.
Alamouta Dagnoko a loué la beauté et l’importance de ce
festival dans le développement de la localité. Véritable levier de
développement qui illustre la vision des autorités de la Transition, ce
rendez-vous est désormais inscrit dans l’agenda des grandes rencontres
interculturelles. Et de confirmer que ce festival bénéficiera d’un appui en
termes de conseils techniques pour son rayonnement, mais aussi pour la
promotion du vivre ensemble, de la paix et de l’humanisme.
Le Bélénitugu est une pratique millénaire qui consiste à
mettre le feu au bois à un moment propice afin de préserver la nature. Ce
cérémonial était suivi des rituels de protection du village. Selon le directeur de l’action culturelle, cette
rencontre centenaire est la mémoire collective de la continuité historique, le
mode de pensée et de vie d’une
communauté.
Ce festival est loin d’être réduit à une dimension folklorique,
c’est un puissant levier de développement local et fédérateur, qui a su
raffermir les liens fraternels et d’humanisme séculaires entre les fils et les
filles des circonscriptions de Koutiala, San, Bla, Ségou et bien d’autres.
Pour lui, ce rendez-vous culturel s’inscrit parfaitement
en droite ligne dans la vision des autorités de la Transition à travers les
Assises nationales pour la refondation de notre pays et les recommandations
issues du Dialogue inter-Maliens. Il a remercié le président de l’ADS et toute
son équipe pour l’initiative, ainsi que les partenaires techniques et
financiers pour leur accompagnement.
«Aujourd’hui, le Festival Bélénitugu est devenu une
référence locale et même nationale. Ses impacts socioéconomiques et culturels
ne sont plus à démontrer», a soutenu Markatié Daou. Il demeure l’un des plus
grands événements culturels dans le Cercle de Bla qui a permis à d’autres
localités d’initier leurs festivals et dans l’aire de «Mamala» ou Miniankala.
Il réunit chaque année des milliers de personnes ressortissants et
sympathisants de la contrée.
Et Markatié Daou de mettre l’accent sur l’engagement de
la population à travers ses contributions financières, mais aussi en termes
d’investissement humain pour la réussite de l’événement, d’où le choix de Mme
Koné Aminata Daou comme marraine.
«Nous sollicitons la construction de notre pont pour
désenclaver le village surtout pendant l’hivernage. C’est un cri de cœur que
nous lançons aux autorités de la Transition pour la construction de ce
pont, carrefour qui lie plusieurs villages à Somasso», a-t-il indiqué,
avant de revenir sur l’histoire de Bélénitugu.
«À la fin des travaux champêtres,
le village célèbre chaque année une fête traditionnelle pour implorer les
génies protecteurs et encourager les travailleurs. Cette rencontre avait
également un rôle protecteur du village contre les envahisseurs. Dans le souci
de pérenniser cette vision de nos parents, l’ADS a créé en 2015 le Festival
Bélénitugu pour consolider l’union et le développement de Somasso», a expliqué Markatié Daou.
Selon lui, quelques années après, l’événement est devenu
un véritable espace de développement en offrant au village des bosquets, des
centres de santé, des programmes de formation, des forages, des antennes
téléphoniques. Il a aussi contribué à la sauvegarde des forêts et à la
protection de l’environnent à travers des initiatives citoyennes. En plus des
activités folkloriques et artistiques, le festival a été marqué par plusieurs
autres actions, notamment la semaine sanitaire, des matches de football, des
témoignages sur la marraine et la mise en place d’un espace pour les enfants.
Des artistes comme Mamadou Dembélé dit Dabara et Prince Diallo, Zamprin Daou et autres célébrités ont laissé un souvenir inoubliable au Miniankala.
La présence des stands et des vendeurs venus d’autres villages a été l’une des innovations. Cet état de fait a été un réel succès, mais surtout une opportunité de relance des activités commerciales des femmes de la localité.
Amadou SOW
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