C’est
à travers un communiqué que le ministère de l’Économie et des Finances a
rappelé hier le lancement de cet emprunt obligataire, pour lequel le prix
d’émission est de 10.000 F cfa par obligation, payable en une seule fois à la
date de souscription. Le
taux d’intérêt est de 6,50% pour une maturité de 7 ans avec 3 ans de différé.
Toutes les personnes physiques et morales, y compris les banques et les
compagnies d’assurance, peuvent y souscrire auprès des guichets des Sociétés de
gestion et d’intermédiation (SGI) de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa). La date de jouissance est fixée au 5 avril 2024. Cette
émission a pour objet la mobilisation de ressources en vue d’assurer le
financement d’infrastructures de développement prévu au budget 2024 de l’État
du Mali. Elle bénéficie de la garantie souveraine de l’État.
Il convient de rappeler que le Mali est un acteur régulier du marché monétaire régional de l’Umoa. Au cours des cinq dernières années, le pays a mobilisé 4.153,36 milliards de Fcfa, dont 1.029,87 milliards en bons du trésor et 3.122,83 milliards de Fcfa en obligations du trésor. Ce qui fait de lui l’un des principaux animateurs du marché financier sous régional. Pour cette année 2024, conformément au calendrier d’émission des titres publics, il est prévu de mobiliser sur le marché financier régional de l’Umoa, un montant de 1.443 milliards de Fcfa dont 1.083 milliards de Fcfa par adjudication et 360 milliards de Fcfa par syndication.
Issa DEMBELE
L’épineuse situation de la société Énergie du Mali (EDM-SA), dont le modèle est jugé obsolète et qui demande des investissements lourds pour son redressement, mobilise les efforts des autorités. Plusieurs actions sont menées dans ce sens : des actions visant à améliorer la gouvernance a.
En 2023, des températures mondiales record de l’ordre de 1.4 degré Celsius (au-dessus des moyennes préindustrielles) ont entraîné davantage de vagues de chaleur et d’inondations, mais aussi des sécheresses à grande échelle..
Le rapport de l’institution financière prévoit une réduction des déficits budgétaires qui passeraient de 3,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 3,0% du PIB en 2025, après les 5,4% de 2023.
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Le nouveau président sénégalais partage la même vision que les autorités de la Transition sur le principe d’une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement avantageuse. En tout cas, le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, voit en lui un pana.
De dauphin en prison à la tête de la magistrature suprême du Sénégal. Les choses sont allées très vite pour le 5è président du Sénégal qui, à dix jours du scrutin, était en prison où il a été choisi comme dauphin du populaire opposant politique Ousmane Sonko, alors privé de ses droi.