
Le
Ramadan est une période d’intenses activités pour les femmes; surtout celles
qui vivent dans les grandes familles. Elles font preuve d’abnégation pour
offrir des conditions idoines de jeûne. Notre équipe de reportage a suivi à
l’œuvre Mme Keïta Hawa Maïga dans la famille Keïta au Badialan II en Commune
III du District de Bamako. À partir de 2 heures du matin, la trentenaire
commence ses occupations du jour.
Ce
vendredi 22 mars, elle décide de préparer du riz accompagné de sauce à base
d’oignon assaisonnée de viande pour le suhur (repas du jeûne pris à l’aube)
pour près d’une vingtaine de personnes. «Mon mari est le seul homme de la
famille d’une fratrie de 5 enfants, dont 4 filles. Je suis la seule femme à
faire la cuisine.
Chez nous, mes convives n’aiment pas beaucoup le riz préparé la veille. En conséquence, je dois me lever très tôt pour la préparation d’un autre riz et bien réchauffer la sauce», affirme-t-elle, en servant le plat aux environs de 4 heures du matin. Et d’expliquer qu’elle prépare également une bouillie qui sera servie comme digestif après le suhur. Cette préparation est différente de celle prévue pour la rupture de jeûne. Sa belle-mère, avant son décès en 2020, l’aidait à accomplir les travaux.
À partir de 4 heures 30 minutes, les convives sont réunis pour manger afin d’être d’aplomb pour attaquer la journée caniculaire de jeûne. Cette disponibilité sans faille de la belle-fille rend son beau-père fier d’elle. «C’est une fille bien éduquée. Elle prépare ses plats toute seule sans afficher la moindre fatigue. Je fais des bénédictions pour elle afin qu’elle soit heureuse dans son foyer et avoir des enfants qui vont bien s’occuper d’elle», dit Abdoulaye Keïta, enseignant à la retraite. Mme Keïta Hawa Maïga se réjouit et accepte avec bonheur ces bénédictions qui sont ses sources de motivations pour exécuter les tâches surtout en ce mois béni.
Après le suhur, c’est l’heure de la prière du fadj’r (l’aube). La famille Keïta s’acquitte de ses obligations religieuses en groupe. Point de repos pour Mme Keïta Hawa Maïga qui enchaîne avec ses occupations domestiques. Elle fait la lessive, assainit la cour familiale et prépare ses deux enfants pour l’école. Après s’être acquittée consciencieusement de ses tâches, elle prend une douche avant de regagner vers 8 heures le marché de Diafarana. Elle s’y rend pour faire ses courses pour les mets consacrés à la rupture du jeûne. Notre amazone infatigable achète les condiments pour un bon plat de riz à la sauce gombo à base de gombo frais. Elle servira aussi de la bouillie, du kinkéliba et du jus de gingembre à la famille.
TRÈS SATISFAIT D’ELLE- Elle ne perd pas une seule minute à tourner inutilement. Elle rallie le domicile conjugal pour exécuter d’autres tâches avant d’apprêter tout le matériel nécessaire à la préparation du repas de rupture du jeûne. «Vers 16 heures, je prépare la bouillie et le riz pour que les jeûneurs puissent trouver de quoi rompre le jeûne tranquillement», se réjouit la dame Kéita.
Elle
est convaincue qu’en se dépensant corps et âme pour alléger la souffrance des
jeûneurs, la femme de ménage accède au paradis comme ultime récompense de son
dévouement en ce mois béni de Ramadan. «Dieu a donné une place honorable à nous
les femmes et nous sommes privilégiées. Il faut tenir compte de cette
bénédiction divine et l’intégrer dans notre façon de penser et agir», conseille
Mme Keïta. Très satisfait d’elle, son mari salue son dévouement et son souci
pour le bien-être de sa famille.
Il lui fait des bénédictions pour la bonne
éducation des enfants qui sauront se rappeler les efforts inlassables de leur
mère. «Elle est la première debout quelle que soit la fatigue et la dernière à
se coucher. Je suis un mari comblé et très heureux et je souhaite qu’Hawa soit
toujours heureuse dans notre union», reconnaît le banquier Kassim Keïta. Grande
famille ou pas, toute femme au foyer rêve de se dépenser pour le bonheur de sa
famille dont les bénéfices spirituels sont immenses auprès de notre créateur
Allah !
Ce mois de Ramadan est ainsi une opportunité pour elles de
bénéficier de places de choix pour leur dévouement afin d’alléger les affres de
la faim et de la soif des jeûneurs ici-bas et dans l’au-delà. C’est pourquoi,
elles redoublent d’ingéniosité et d’ardeur pour être parmi les privilégiées du
Créateur Allah. Bonne fin de Ramadan à toutes les femmes au foyer.
Djeneba BAGAYOGO
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