
Les ménagères n’auront pas assez de difficultés cette année pour concocter les plats savoureux dont les jeûneurs raffolent
Dans
quelques jours, le mois de Ramadan, neuvième mois du calendrier musulman,
débute dans notre pays. Tout comme l’année précédente, le Mali observera le
jeûne dans un contexte socio-économique difficile marqué par la crise
sécuritaire. Cette situation inquiète les fidèles musulmans dont les dépenses
se démultiplient pendant ce mois.
Habituellement,
les prix flambent pendant le mois de Ramadan du fait du comportement peu
catholique de certains commerçants qui profitent de l’occasion pour faire des
spéculations face à la forte demande des produits de consommation. Pour
s’imprégner de l’état du marché, notre équipe de reportage a sillonné les trois
principaux marchés de la Capitale des Balanzans : le marché dit Château,
le marché de Médine et le marché hebdomadaire communément appelé «Ndènè Sugu
(marché du lundi)».
Le constat est patent. Ces différents marchés sont
suffisamment approvisionnés en produits entrant dans le panier de la ménagère.
Les ménagères n’auront pas assez de difficultés cette année pour concocter les
savoureux plats dont les jeûneurs raffolent pendant cette période de Ramadan.
Le mois du jeûne tombe sur une période caractérisée par la présence en
abondance de plusieurs produits sur le marché comme l’oignon, l’échalote, le
gombo, la carotte, la tomate, le haricot vert, entre autres.
Du
coup, les prix ont baissé pour le bonheur des ménages. «Cette année, on n’a pas
trop à s’inquiéter pour le Ramadan. Le mois du jeûne coïncide avec la récolte
de plusieurs produits. Présentement, sur le marché, plusieurs légumes sont
abordables. Nous espérons que les commerçants ne feront pas de spéculation face
à la forte demande pendant le mois de Ramadan», indique la ménagère Aïssatou
Doumbia que nous avons rencontrée au marché de Médine. Comme elle, les
ménagères interviewées ont confié que les produits sont moins chers.
À Ségou,
sur les trois principaux marchés, les prix sont presque les mêmes. L’échalote
est cédée entre 250 et 300 Fcfa le kg, la même quantité d’oignon oscille entre
200 et 250 Fcfa. La pomme de terre locale est cédée entre 200 Fcfa et 400 Fcfa
le kg selon la qualité. Celle importée se fait rare sur le marché.
Du coup, son
prix varie entre 800 et 900 Fcfa.Quant à la viande, son kilo est cédé à 3.300
Fcfa sans os et 2.750 Fcfa avec os sur les trois marchés. L’huile rouge est
cédée entre 14.500 et 15.000 Fcfa, le bidon de 20 litres et 15.500 Fcfa pour la
même quantité d’huile dite blanche. Le litre est vendu respectivement entre 700
à 750 Fcfa et 800 Fcfa. Le bidon de 5 litres est vendu à 5.000 Fcfa.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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