Une séance de conte avec les enfants à Ségou
Celui-ci ambitionne de donner une plus grande place à l'éducation culturelle et
artistique dans la formation des enseignants, mais aussi de mieux valoriser le
patrimoine et les cultures locales et autochtones, surtout de valoriser
davantage les compétences artistiques et culturelles. Pour traduire ces
engagements en actes, l'Unesco et les Émirats Arabes Unis ont également annoncé
une nouvelle initiative majeure.
Comme
l'a encore souligné une étude de l’organisation onusienne l’an passé,
l'éducation artistique donne aux élèves les moyens de développer leur
intelligence émotionnelle, leur créativité et leur esprit critique. Elle
améliore leur bien-être et leurs résultats scolaires.
À
l’échelle de toute une société, elle favorise l'ouverture aux autres et le
respect de la diversité. «Je remercie nos États membres pour ce nouvel accord
mondial qui va permettre d'accroître la place de la culture et des arts dans
l'éducation, tout en prenant mieux en compte les technologies numériques», a
dit Audrez Azoulay à l’issue de la rencontre.
La
Conférence mondiale sur l'éducation culturelle et artistique organisée par
l'Unesco et les Émirats Arabes Unis à Abu Dhabi (du 13-15 février derniers), a
rassemblé près de 1.000 acteurs de la culture et de l'éducation, notamment 90
ministres, 125 représentants des États membres de l'Organisation, mais aussi
des décideurs politiques, experts, ONG, Agences des Nations unies,
universitaires et représentants du secteur privé.
Le
nouveau cadre de l'Unesco insiste sur la nécessité d'un apprentissage culturel
et artistique tout au long de la vie, dans tous les types d’environnements
éducatifs. Il place la culture et les arts au cœur des politiques et des
stratégies éducatives, des programmes et des cursus.
Il élargit la notion de culture pour y intégrer le patrimoine bâti, naturel et vivant, les expressions culturelles, ainsi que les industries culturelles et créatives. Il met également l'accent sur le potentiel des technologies numériques dans l'éducation culturelle et artistique en vue de favoriser le dialogue inter culturel et la diversité linguistique.
Le texte met aussi en lumière le rôle essentiel de l'apprentissage de la
diversité pour surmonter les divisions et favoriser la compréhension mutuelle.
Il souligne la nécessité de mettre davantage l'accent sur les cultures et le
patrimoine local, en particulier autochtone. Il appelle également à renforcer
les relations entre les établissements éducatifs et culturels. Cela implique de
créer davantage de partenariats entre les écoles et les lieux et éléments
culturels, qu’il s’agisse des sites du patrimoine mondial de l'Unesco ou des
cultures, traditions et festivals inscrits sur la liste du patrimoine
immatériel de l'humanité.
S’inscrivant dans la continuité de la feuille de route de l'Unesco à Lisbonne au Portugal en 2006, de l'Agenda de Séoul en Corée du Sud en 2010, et de la déclaration de Mondiacult (une déclaration historique pour la culture faite à Mexico en 2022, ce cadre est le fruit de deux années de consultations multipartites, de dialogue et de négociations avec les États membres.
Source unesco.fr
Rédaction Lessor
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