
Ce rendez-vous, financé par l’Union européenne (UE), en
partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung et le Centre d’études et
de réflexion au Mali (CERM), s’est tenu du 21 au 24 octobre dernier à
l’Institut universitaire de gestion (IUG). C’était sous la présidence du
ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr
Bouréma Kansaye.
Ils étaient 250 personnes de divers horizons à
prendre part à différents panels sur des sous-thèmes liés à la corruption. Le chef de
la section suivi du marché financier à la direction nationale du trésor et de
la comptabilité publique, Mahamadou A. Diallo, a défini la corruption comme un
abus d’un pouvoir reçu en délégation à des fins privées. Et de dire que selon
le décret du 25 septembre 2015, un marché public est un contrat écrit et conclu
par une autorité contractante à titre onéreux pour répondre et satisfaire à ses
besoins en matière de travaux, de fournitures, de services et de prestations
intellectuelles.
Selon l’article 48 du Code des marchés publics, les marchés
sont passés, soit par appel d’offres, soit par entente directe. Et l’article 9
stipule que les seuils d’application des appels d’offres sont fixés à 100
millions de Fcfa pour les marchés de travaux, 80 millions de Fcfa pour les
marchés de fournitures et de services et 70 millions pour les marchés de
prestations intellectuelles. L’expert en finance et lutte contre la
pauvreté, Dr Drissa Mamadou Coulibaly, a rappelé quelques mécanismes de lutte
contre la corruption comme le Pôle économique et financier et l’Office central
de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei).
Le chef de
la Délégation de l’UE, Michel Knoop, précisera qu’une enquête de perception des
Maliens sur la corruption, réalisée en 2024 par la Fondation Friedrich Ebert,
révèle que 96% des jeunes confirment l’existence du fléau. Pour la
représentante de la Fondation Friedrich Ebert, Mme Svenja Bode, la corruption
affecte la vie politique, économique et sociale de tous les pays.
De son côté, le ministre Kansaye a souligné que l’article 35 de la Constitution indique : «Aucune autorité publique ne peut, sous peine de sanctions, user des pouvoirs qu’elle tient de la Constitution ou de la loi pour commettre un détournement de ressources ou de biens publics à son profit ou à celui des détenteurs du pouvoir, des membres de leurs familles, d’organismes, ou de toutes autres personnes par favoritisme, corruption, concussion, trafic d’influence ou autres moyens».
Sidi WAGUE
Les agents qui ne se sont pas présentés lors des opérations d'identification biométrique ont un délai de grâce de trois mois, allant du 8 septembre au 8 décembre 2025 pour régulariser leur situation administrative.
De son vrai nom, Alpha Diallo, le rappeur Franco-guinéen, connu sous le nom d'artiste « Black M », en séjour en Côte d'Ivoire et se trouvant dans une situation de conduite imprudente, a été interpellé..
Nouvelle incroyable au Brésil concernant Neymar Jr. En effet, le footballeur a été désigné hériter d'un milliardaire en dollars autre que son père. Le testament a été rédigé à son nom..
Une habitante de la ville de Goundam a vu sa maison effondrer suite aux multiples érosions et intempéries survenues au cours de la saison d’hivernage..
Après avoir passé trois nuits dans le noir, certaines familles des logements sociaux de Kayes et ses alentours ont enfin poussé un ouf de soulagement suite au rétablissement de l’électricité dans leur secteur. Rappelons que certaines concessions de la cité ATT Bougou (logements sociaux) et .
La salle de conférence du gouvernorat de Mopti a abrité du lundi au mardi dernier les travaux de la 2è session ordinaire du Comité régional d’orientation, de coordination et de suivi des actions de développement (Crocsad) de la région au titre de l’année 2025..