Le 19 octobre 2021 au lendemain de la
prolongation du contrat de Senou Coulibaly, le président de Dijon FCO, Olivier
Delcourt avait déclaré : «C’est un joueur qui a affiché un très bon état
d’esprit depuis son arrivée au club. C’est un guerrier sur le terrain et il n’a
cessé de progresser. C’est donc logique
qu’il prolonge l’aventure avec nous».
L’hommage rendu à l’international malien
par le premier responsable du club dijonnais n’a surpris personne, du moins
ceux qui connaissent Senou Coulibaly. Le
Franco-Malien fait partie, en effet, de cette race de joueurs qui donne tout ce
qu’ils ont dans les tripes sur la pelouse, qui ne savent pas tricher et qui ne
se laisse jamais abattre par les épreuves.
Le parcours de Senou Coulibaly en
est la parfaite illustration. Né le 4
septembre 1994 à la Pontoise (France), Coulibaly, comme on l’appelle à Dijon, a
commencé à taper dans le ballon à l'âge de 9 ans dans le club de sa ville
natale, le Cergy-Pontoise FC.
En 2014, alors qu'il jouait en U19 à l’Entente
Sannois Saint-Gratien et était persuadé de ne jamais pouvoir gagner d'argent en
jouant au football, il songe à arrêter définitivement le football afin de
travailler dans une pizzeria de Cergy. Cependant, ses amis l'en dissuadent, et
Senou Coulibaly reprend le football en 2015 dans le club de ses débuts, le
Cergy Pontoise FC.
Le Franco-Malien y rencontre Robert Mendy, entraîneur du FC
Mantois, qui lui propose de rejoindre son club, alors en CFA2 (5è division française).
À la fin de la saison 2017-2018, le jeune Senou Coulibaly effectue deux essais
avec le FC Dijon. Le 13 juin 2018, peu après le second essai, il signe son
premier contrat professionnel (d'une durée de deux ans) avec le club
costalorien.
Deux mois plus tard (août 2018), il fait ses débuts
professionnels avec Dijon lors d'une victoire 2-1 en Ligue 1 contre
Montpellier, où le défenseur central marque le but de la victoire des siens en
prolongation. Mais pour sa première saison dans l’élite française, Senou
Coulibaly n'a que peu de temps de jeu (neuf apparitions en Ligue 1, dont cinq
titularisations).
La saison suivante (2019, précisément le 23 août), bien qu'il
ne parvienne toujours pas à s'imposer en tant que titulaire (notamment à cause
de blessures à répétitions), il prolonge son contrat avec le club dijonnais de
trois ans. Pour sa troisième saison en Ligue 1, Senou Coulibaly gagne enfin sa
place de titulaire, effectue de belles performances, mais ne peut malgré tout
empêcher la relégation en Ligue 2 de son équipe, qui termine la saison
2020-2021 en tant que lanterne rouge du championnat.
Les bonnes performances du jeune défenseur
central suscitent les intérêts de plusieurs équipes dans l'Hexagone mais aussi
en outre-Manche (notamment des Glasgow Rangers et d'Hundersfield Town), mais
Senou Coulibaly décide de rester à Dijon, et prolonge son contrat jusqu'en
2024, le 19 octobre 2021.
Ayant fait part de sa volonté de porter le maillot
des Aigles du Mali (Senou Coulibaly est né de père et de mère maliens, ndlr) le
joueur est convoqué pour la première fois en sélection nationale par Mohamed
Magassouba en juin 2019 pour affronter la Guinée et le Tchad lors des éliminatoires
de la CAN 2021.
Son entraîneur à Dijon, Stéphane Jobard déclare que son joueur
n'est pas en mesure de jouer à cause d'une blessure et tente de s’opposer à la
venue de Senou Coulibaly au Mali. Sans succès puisque le défenseur central
avait déjà pris sa décision. «Cela me tenait à cœur de jouer avec le Mali, le
pays de mes parents, de jouer une compétition officielle avec les Aigles.
Aujourd’hui, je peux dire que le rêve est devenu réalité.
Mon ambition est de réaliser
quelque chose de grand avec le Mali», a déclaré Senou Coulibaly, avant de
rejoindre les Aigles et faire sa première apparition avec l’équipe le 11 juin
2021, lors du match amical contre les Léopards de la RD Congo (1-1). Ce match a suffi au Franco-Malien pour
convaincre le sélectionneur Mohamed Magassouba et lui ouvrir les portes de la sélection
nationale pour la CAN, Cameroun 2021.
Au pays des Lions indomptables, Senou
Coulibaly n’a pas été aligné par le technicien Magassouba et c’est sur le banc
que le défenseur central a assisté, la mort dans l’âme, à l’élimination de ses
coéquipiers en huitièmes de finale par la Guinée-équatoriale (6-5 aux tirs au
but).
Pour sa première campagne internationale, le sociétaire de Dijon aurait
aimé voir les Aigles réaliser quelque chose, mais, regrette un proche du joueur,
«Dieu en a décidé autrement». Et d’ajouter : «Senou et les Aigles méritaient
mieux, ils étaient meilleurs que les équato-Guinéens,
mais le football n’est pas une science exacte. Il faut oublier la CAN et se
concentrer déjà sur les barrages de la Coupe du monde et la double
confrontation avec la Tunisie».
Le rendez-vous est pris pour Senou Coulibaly et les Aigles : ils doivent impérativement battre la Tunisie pour faire oublier la grosse désillusion de la CAN.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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