
Le Premier ministre a invité les acteurs intervenant dans le domaine à envisager des mesures fortes permettant de lever les contraintes
Différentes études ont montré que la semence certifiée joue un rôle important dans l’amélioration de la production et de la productivité agricoles. Elle contribue pour 30 à 40% à l’augmentation des rendements des cultures, a révélé le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, à l’ouverture du Forum de Bamako sur les semences certifiées (Foseb). Cette rencontre, couplée à la 11è édition de la Bourse des semences, s’est déroulée hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
Organisé par l’Association des semenciers du Mali (Assema) et placé sous le thème central : «la relance économique par les semences certifiés», le Foseb a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur toute l’étendue du territoire national.
Faut-il signaler que des résultats probants ont été obtenus aussi bien dans le domaine de la production, de la productivité que dans celui de l’organisation des professionnels du secteur rural. Cependant, pour l’Association des semenciers du Mali (Assema), un des maillons stratégiques comme les semences, particulièrement celles certifiées, mérite une attention toute particulière par rapport au taux de couverture en termes de besoins et de disponibilité.
Le chef du gouvernement a rappelé que la filière semencière a connu une évolution intéressante ces cinq dernières années. En témoignent l’élaboration et la validation de la politique semencière, la création de plusieurs coopératives semencières, la commercialisation d’une plus grande quantité de semences par le privé, les renforcements du laboratoire des semences pour la certification… Ces succès ne doivent cependant pas cacher les difficultés auxquelles se heurte la promotion de la filière semencière. Dr Choguel Kokalla Maïga a regretté l’insuffisance de ressources pour réaliser de façon efficace les activités de contrôle au champ et de certification, le faible pouvoir d’achat des producteurs, la faible surface financière de certaines coopératives et l’éloignement des sites de dépôt des semences. Des difficultés qui ne facilitent pas la commercialisation des semences et l’accès des petits exploitants aux intrants d’intensification.
Le Premier ministre a assuré que la production et la productivité seront améliorées de façon significative pour permettre au pays d’atteindre l’un des objectifs majeurs des autorités, à savoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il a invité les acteurs intervenant dans le domaine à envisager des mesures fortes permettant de lever les contraintes.
Le chef du gouvernement a relevé que les autorités accordent une grande importance aux aspects «qualité» des intrants agricoles. À cet égard, il a invité les fournisseurs à mettre à la disposition des producteurs des intrants de qualité (engrais, semences, pesticides) pour booster la production et la productivité agricoles et préserver la santé des populations.
Le président de l’Assema a sollicité l’accompagnement politique en faveur du secteur semencier malien, maillon important dans les composantes du domaine de l’agriculture dans sa pratique et dans sa performance. «Les semences sont d’une importance capitale pour tout système d’exploitation agricole qui se veut performant, car les semences garantissent le rendement et la productivité agricole à hauteur de 30 à 40 %», a soutenu Drissa Coulibaly.
L’Assema est une organisation professionnelle dédiée au développement de l’industrie semencière dans notre pays. Créée en 2002, elle rassemble les acteurs semenciers, les organisations paysannes et les partenaires engagés dans le domaine des semences. Son objectif est de créer un cadre propice à l’échange d’informations et d’expériences dans les domaines de la technologie, de la sélection, de la production et du commerce des semences.
Anne Marie KEITA
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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