Le kg de gingembre est vendu entre 1.500 Fcfa et 2.300 Fcfa
Sékou Diarra est vendeur de gingembre depuis plus de 20 ans au marché de Dabanani. Il explique que le prix du gingembre a soudainement augmenté tout juste avant le mois béni du Ramadan. On est passé de 700 Fcfa le kg à 800 Fcfa. Durant ce mois sacré, la flambée a été beaucoup plus accentuée et le kg de gingembre est vendu entre 1.500 Fcfa et 2.300 Fcfa. C’est en fonction des marchés. Pour le vendeur de gingembre, cette hausse est liée à la forte demande en cette période de Ramadan, mais aussi à la pénurie. Déficit qui est dû, selon lui, aux conséquences des pluies abondantes sur la récolte de cette plante herbacée. Il explique aussi que le gingembre est suffisamment récolté en période de froid durant laquelle, le kg est cédé à 300 Fcfa.
Cette année, confie le commerçant, le prix du kg de gingembre est en hausse, comparé au Ramadan passé où le prix du kilo était cédé à 1.00O Fcfa. Il n’a pas manqué de signaler qu’il n’existe pas un prix fixe pour le sac de gingembre. On le vend sur la base du kg. Fatoumata Sidibé est vendeuse de gingembre à Wolofobougou au niveau du communément appelé «marché diafarana». Elle souligne qu’à chaque Ramadan on constate une flambée du prix du gingembre. La vendeuse reconnaît que le mois du Ramadan pour tout bon musulman ne doit pas être celui de la cherté. Elle justifie la situation par le fait que les vendeurs de gingembre eux-mêmes s’approvisionnent dans la cherté.
Ce qui les oblige à revendre aux clients dans les mêmes conditions avec une petite marge bénéficiaire de 25 ou 50 Fcfa sur le kg. Saoudatou Diawara, affectueusement appelée «Saou» par les intimes, vend du citron depuis des années au marché de Wonida. Pour elle, le marché du citron est timide cette année en comparaison avec les autres années. C’est une situation qui relève de la conjoncture économique. Elle explique que le citron est un fruit bien apprécié de nos compatriotes.
Elle rappelle la disponibilité du jus de citron pressé à la main dans des bouteilles d’eau minérale à partir de 500 Fcfa. Selon notre interlocutrice, ce jus de citron est très prisé par les femmes. À l’en croire, les femmes préfèrent le citron pressé parce qu’elles gagnent du temps. Saoudatou dira que le prix du contenu d’une boite de conserve comme celle de la tomate revient à 1.500 Fcfa voire plus. Le prix au détail commence à partir de 100 Fcfa. Pendant la saison des pluies, un sac de citron est cédé entre 4.000 et 5.000 Fcfa. Mais en ce mois de Ramadan et de saison sèche, le prix du sac de citron peut varier entre 40.000 et 50.000 Fcfa.
Mme Koné Mariam Doumbia, femme au foyer, dit utiliser beaucoup plus le gingembre que le citron. «Cela m’aide pour la digestion des aliments. Je romps le jeûne avec un mélange de kinkéliba et de citron», indique-t-elle. Comme elle, Mme Maiga Alimatou Touré utilise quotidiennement le gingembre et le citron à tout moment, surtout durant le Ramadan. Elle peine à trouver les justifications d’une flambée des prix de ce fruit. Elle ne renonce pas à en consommer au regard de ses vertus. Dans toutes les familles ou presque, le gingembre et le citron sont consommés pendant le Ramadan. Aboubacar Tangara, chef de famille, explique couramment consommer du gingembre. Il pense que le citron contient les vertus d’un aphrodisiaque.
*************
Les vertus
On prête au gingembre et au citron de nombreuses vertus. Ils sont originaires d’Asie du Sud-Est, d’inde et de la Chine. En Afrique, ils sont cultivés en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali et contiennent des propriétés aromatiques et médicinales.
Selon des spécialistes de la santé, le gingembre aide à prévenir les maladies cardiovasculaires en raison de son influence sur la circulation sanguine. Il fluidifie le sang, favorise son transport à travers le corps et permet de détoxifier le sang et tout l’organisme. Pour ce qui concerne le citron, c’est un antalgique et facile la digestion.
Amsatou Oumou TRAORE
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, a rencontré ce jeudi 4 décembre, à la Primature, les leaders religieux du pays afin de leur annoncer la mise en place prochaine d’un comité chargé de trouver des solutions aux propos haineux visant la religion et les guides relig.
Après plus de trois années de déficit, le marché mondial du cacao semble amorcer un retournement au terme de la campagne 2024/2025. Les dernières estimations publiées par l’Organisation internationale du cacao (ICCO) confirment en effet un passage vers un léger excédent durant cette campag.
Ces feux de brousse ont dévasté près de 36 millions d’hectares, soit l’équivalent de plus d’un quart du territoire national. Dans une analyse, le spécialiste en géographie de l’environnement, Dr Adama Sissoko, dresse un état des lieux alarmant.
Le préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, a présidé, mercredi dernier dans ses locaux, la cérémonie de clôture officielle des activités du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion (MSLE). C’était en présence du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, .
Dans le Cercle de Bafoulabé, la tragédie survenue, vendredi dernier, à Galoukoné à une vingtaine de kilomètres de son chef-lieu de commune (Mahina), a pris aux tripes parce que rarement un drame d’une telle ampleur n’aura secoué les habitants de la ville. La quiétude de la ville a été .
Le processus Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Intégration (DDR-I) a officiellement démarré, le samedi 29 novembre 2, dans la Région de Mopti. C’est au camp de jeunesse de Soufouroulaye, en présence des autorités administratives et militaires, que ce tournant majeur pour la stab.