
Le livre a été présenté, lundi dernier, par la fille de
l’auteur, la chanteuse Déné Issébéré. Ce recueil est composé de plus d’une
cinquantaine de poèmes et de chansons. La poésie de Hamadoun Ibrahim, impétueuse
et déterminée, nous entraîne dans le
ballet fiévreux d’un monde en souffrance où l’homme est à la quête perpétuelle
de l’homme.
Dans le naufrage d’un dialogue avorté, les sanglots des
falaises du pays Dogon résonnent des massifs montagneux du Hoggar aux mégotes
nostalgiques des Caraïbes pour une ultime ode à l’amour, à l’amitié. La cadence
vertigineuse des vers de l’auteur célèbre d’abord et avant tout une poésie de
la fraternité.
Selon Déné Issébéré,
son père, de son vivant, voulait rééditer ces poèmes, mais comme il travaillait
beaucoup, il n’avait pas eu le temps et attendait de faire valoir ses droits à
la retraite pour s’y consacrer. Malheureusement, il rendit l’âme avant de concrétiser
ce projet. Sa fille a expliqué que son écrivain de père, avant de rendre son
dernier souffle de vie, lui avait rendu les manuscrits et souhaité qu’elle en
chante certains de ses poèmes.
«À la longue, j’ai invité beaucoup
d’artistes maliens et internationaux à déclamer des poèmes sur fond de musique
que nous avons composé expressément dans ce projet», a déclaré Déné Issébéré.
Et d’ajouter que le projet vise à rendre hommage à son père en 2022, car cela
fait 15 ans qu’il a définitivement tiré sa révérence.
Selon la chanteuse, l’objectif était impérativement d’avoir un recueil de poèmes édités ou inédits. Selon elle, l’idée est aussi de faire connaître la poésie à travers la musique à ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école.
Baya Traoré
Rédaction Lessor
Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat, une réunion sur les préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle qui doit se tenir en décembre à Tombouctou..
La 9è édition de ce rendez-vous du balafon, un instrument mythique propre à certaines communautés africaines, se tiendra sous le thème : «Le Balafon, symbole de la transformation sociale dans un nouvel espace souverain». Rendez-vous est pris du 9 au 11 octobre prochains dans la capitale du K.
Il se nomme Aly Guindo, mais tout le monde l’appelle par le sobriquet Waka qui signifie «vient en mossi». Sa profession : guide individuel, une activité qu’il exercice depuis 2013 et qui fait aujourd’hui de lui un acteur presque incontournable du tourisme national..
La capitale malienne (Bamako) accueillera la 2è édition de la Nuit du textile africain (NTA). Elle se tiendra du 8 au 14 septembre prochain sous le thème : «Textiles africains : impacts culturels et économiques»..
Le moins que l’on puisse dire est que «2025, décrétée Année de la culture» fait des émules. Depuis janvier dernier, les présentateurs et présentatrices du JT de 20h du dimanche sur les antennes de l’Ortm s’habillent en made in Mali..
Les forces vives du Cercle de San ont procédé, jeudi dernier à l’évaluation de l’organisation de la phase locale de la Biennale artistique et culturelle qui s’est déroulée du 22 au 24 juillet dernier dans la région..