L’ouverture de la session de formation, initiée par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a été présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Diakité en présence du représentant du département de tutelle, Sadio Hamadoun Maiga. Cette formation a permis aux participants d’apprendre les techniques de l’enrôlement des personnes ayant atteint l’âge de la majorité, ainsi que les cas de radiations et de mutations.
«Toutes les 44 communes de la région sont présentes et chacune dispose de deux agents, ce qui fait au total 80 agents qui seront formés pour l’enrôlement des populations des communes concernées», a indiqué Sadio Hamadoun Maiga, formateur du ministère en charge de l’Administration territoriale. Le directeur de cabinet du gouverneur a demandé à la population de se mobiliser pour se faire enrôler au niveau des commissions mises en place à cet effet.
Pour le représentant de l’exécutif régional, toute personne qui n’est pas enrôlée, ne pourra pas voter. La révision annuelle des listes électorales s’effectue du 1er octobre au 31 décembre de chaque année. Cependant, une ordonnance prise en Conseil des ministres a prorogé le délai de deux mois, allant de janvier à février 2025.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.