
Une vue du présidium lors de la cérémonie d’ouverture
Il était présidé par le 1er adjoint au préfet du Cercle de Sikasso Salif O. Maïga. On notait la présence du représentant du bureau national de l’UJRM, Ibrahim Traoré, du coordinateur régional de l’UJRM-Sikasso, Idrissa Diallo, des doyens de la presse à Sikasso, Sékou Konaté (Ortm) et Daouda Mariko (Radio Kéné) et du représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Oumar Goïta.
D’entrée de jeu, le représentant du bureau
national de l’UJRM et le coordinateur régional de l’UJRM-Sikasso ont insisté sur l’importance de l’union pour les
journalistes reporters. Ibrahim Traoré a indiqué que depuis sa création en 2O21
à nos jours, l’UJRM est présente dans dix régions. Chaque bureau régional
compte une trentaine de membres. Le bureau national compte une centaine de membres.
De
son côté, Idrissa Diallo a indiqué que la
Coordination régionale de l’UJRM-Sikasso a été créée le 15 septembre 2023.
«Aujourd’hui, nous regroupons une trentaine de membres dont un bureau de 15
personnes dynamiques, engagées,
prêtes à servir avec passion et
responsabilité», a révélé le coordinateur régional, avant de souligner
certaines de leurs missions. À savoir la valorisation du travail du journaliste
reporter, souvent dans l’ombre, mais toujours au centre de l’action ainsi que le renforcement de la
solidarité entre confrères et consœurs. «Nous
prenons l’engagement solennel de travailler avec professionnalisme,
responsabilité et solidarité pour l’intérêt de notre population et l’honneur de
notre profession. Nous considérons
cette journée comme le début d’une nouvelle ère
pour le journalisme dans la Région de Sikasso. Ensemble, faisons vivre une
presse digne au service du développement régional», a-t-il indiqué.
Quant
aux doyens de la presse à Sikasso,
ils ont prodigué de sages
conseils à la jeune garde de journalistes.
«Gagnez la confiance des populations, mais restez vous-mêmes, restez la Région
de Sikasso, restez le Mali. La tâche est encore immense. Nous sommes des
références, nous sommes des repères, nous ne devons pas donner de mauvais exemples…», a affirmé Sékou Konaté. Et Daouda Mariko de
rappeler que les jeunes journalistes doivent relever les défis et l’honneur de
la région. «Communiquez avec les directeurs des organes de presse.
Impliquez-les de manière qu’ils puissent
soutenir votre union.», a-t-il
ajouté.
Pour le 1er adjoint au préfet du Cercle de Sikasso Salif O. Maïga, la presse constitue le quatrième pouvoir, elle est une force de veille, de sensibilisation et de cohésion sociale. «Votre responsabilité est de transmettre des informations justes, équilibrées et constructives», a-t-il indiqué. Et de poursuivre que la mise en place de cette coordination est une avancée significative pour la région. Elle permettra, entre autres, de fédérer les efforts des journalistes de la région, de mieux structurer leurs actions autour des enjeux prioritaires de la région. Il s’agit de la sécurité, l’éducation, la santé, l’agriculture, etc. Enfin, il a encouragé l’ensemble des journalistes de la région à inscrire leurs actions dans un esprit de responsabilité et de patriotisme.
Auparavant, le représentant du maire avait salué l’initiative. Oumar Goïta a aussi précisé que l’information et la communication constituent aujourd’hui des piliers essentiels dans le développement de toute collectivité. «Le lancement de cette coordination vient renforcer le paysage médiatique de notre région.», s’est-il réjoui.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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