Des blessés de guerres après une séance de rééducation
Il est devenu aveugle à jamais lors d’une
embuscade survenue le 27 mars 2020 sur la route entre Dialloubé et Sévaré dans
la Région de Mopti. «Notre voiture a roulé sur une mine et j’ai eu les deux
yeux crevés, la tête ouverte et plusieurs autres blessures. Un hélicoptère est
venu nous transporter et après les premiers soins, nous avons été évacués à
Kati pour des soins complets », nous relate-t-il.
Après son accident, le
Caporal Bagayoko a connu la dépression, pensant que tout était fini pour lui.
Cependant, c’est avec émotion qu’il évoque le baume que l’Armée malienne fût
pour son cœur meurtri. « La Direction du service social des Armées (DSSA)
a été très présente pour moi afin de m’aider à accepter ma nouvelle vie et
comment avancer. Lors de ma convalescence, j’ai même rencontré l’amour et c’est
grâce à la DSSA que j’ai pu épouser ma dulcinée», explique Youssouf Bagayoko.
Il dira que l’Armée malienne, à travers la DSSA,
n’oublie jamais les blessées de guerre. Selon lui, à chaque formation organisée
pour leur apprendre des métiers, un quota est fixé pour eux. «Au moment de
l’accident, j’étais un simple soldat mais le pays ne m’a pas oublié car je suis
Caporal aujourd’hui. Je continue toujours de percevoir mon salaire ainsi qu’une
somme forfaitaire pour mes médicaments et en plus de cela, j’habite dans des
meilleures conditions au Génie militaire», confie-t-il.
Le 8 janvier 2023, la vie du Sergent Aboubacar
Samaké a basculé à jamais. « Il était environ 21 heures au poste de Didiéni,
dans la Région de Koulikoro, lorsque les terroristes nous sont tombés dessus.
J’ai reçu plusieurs balles mais grâce à Dieu, je n’en suis pas mort. Cependant,
j’ai été blessé au pied gauche et à la main droite», raconte le Sergent Samaké,
soulignant à quel point sa vie a changé depuis ce jour. « Je suis devenu dépendant
de mon entourage car à chacun de mes déplacements, il faut que je sois assisté
par quelqu’un », affirme-t-il. Néanmoins, il explique ne pas se sentir
comme un fardeau pour sa famille car grâce au salaire qu’il perçoit et aux dons
précieux de la DSSA, il continue de nourrir sa famille.
Sur la situation des blessés de guerre, le
directeur du Service social des Armées, le Colonel-major Bréhima Samaké explique que sa structure est en charge de
tous les cas sociaux liés aux blessés de guerre. « Si certains blessés
n’ont pas les moyens pour payer leurs médicaments, le Service social des Armées
leur vient en aide. S’ils ont des difficultés à rejoindre leurs familles qui
habitent loin, nous les aidons. Parfois même, on leur donne de la nourriture ou
des vivres quand ils se plaignent de la nourriture de l’hôpital »,
indique le Colonel-major Bréhima Samaké. D’après lui, l’aide de la DSSA s’étend
même aux familles des victimes en leur apportant soutien émotionnel et
psychologique, voire alimentaire, afin de les aider à faire face aux jours
sombres.
«On leur donne des médicaments, des kits alimentaires, des béquilles,
des appareils auditifs, des prothèses, etc. Tout cela, c’est pour leur
permettre d’être stables socialement», précise le Colonel-major Samaké. Le directeur du Service social des Armées
nous a révélé qu’ils inscrivent parfois dans des écoles privées ou des universités
partenaires, certains blessés qui souhaitent continuer leurs études. Cela, afin
de leur donner l’opportunité de décrocher des diplômes pour pouvoir exercer
dans les domaines qu’ils ont choisis. Ce n’est pas tout. La DSSA leur permet également
de bénéficier de formations qui pourront leur permettre d’exercer la maçonnerie,
d’être techniciens photovoltaïques, plombiers, de faire du carrelage, la
transformation des produits agricoles, etc
Jessica K. DEMBELE
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