
C’est une femme battante qui sait faire apprécier à toutes les occasions son talent de cantatrice parce qu’elle anime très souvent les réceptions initiées à l’honneur des hôtes de marque de la Région de Koutiala. Native de Ségou, cette épouse et mère de deux enfants est l’une des têtes d’affiche de la ville. En moins d’une dizaine d’années d’activités, cette célébrité régionale n’est plus à présenter dans la ville de Koutiala, parce qu’elle est très souvent invitée dans les cérémonies officielles et autres grands évènements de la mégalopole.
Celle qui officie au Centre de santé de référence (Csref) de Koutiala arrive à concilier sa profession, sa vie de famille et sa passion pour la musique. Il faut dire qu’elle a de qui tenir sa passion pour la musique qui est sa maman. Elle a une aisance singulière à concilier tous ses engagements. Pour elle, c’est tout simplement une question d’organisation, de plage horaire et d’engagement patriotique. Après une formation en santé primaire, elle a été recrutée par l’organisation humanitaire internationale «Médecins sans frontières». Mais, comme le dit l’adage : «chasser le naturel, il revient au galop». Tout laissait entrevoir qu’elle allait finir par emboîter le pas à son idole de mère. C’est le contraire qui aurait surpris.
Massitan est une chanteuse qui ne relègue pas son travail au second plan. Bien au contraire, elle a même une relation fusionnelle avec les femmes enceintes qui viennent pour les consultations prénatales et les parturientes. Elle participe aussi activement à la promotion des activités sociales, économiques et culturelles de la région. Sur ce plan, elle explique invariablement à qui veut l’entendre que sa vie est dédiée à la communauté au service de laquelle elle continue de faire œuvre utile auprès de ses «diatiguiw». Sa vision est de porter haut les couleurs de son pays, mais surtout de se battre pour le retour à nos fondamentaux, c’est-à-dire aux valeurs de notre société.
«Seuls nos us et coutumes demeurent notre force pour conquérir le monde», a soutenu Mme Camara Massitan Dougounè. Elle évoque dans ses chansons la bravoure de la femme mininianka, la sagesse, la force de notre diversité culturelle et ethnique. Mais aussi l’engagement des hommes et femmes pour la promotion du coton. Pour elle, le griot reste un acteur de la paix et du vivre ensemble. «Son rôle est impératif dans la consolidation du tissu social et je le compare au rôle d’une femme vis-à-vis de son enfant. C’est là, la place du griot dans la société. Et c’est à ça que je me consacre pour suivre la voie de ma famille. Je suis une obstétricienne, mais dois jouer aussi ma fonction sociale de djéli «griotte» en vue d’apporter ma contribution dans la construction du pays», a laissé entendre Mme Camara.
Celle qui chante a failli arrêter avec la musique. À la suite d’un diagnostic médical, un médecin lui ordonna de ranger le micro pour préserver sa santé. Sa réponse pour le toubib ne se fit pas attendre. «Pas question puisque la relève n’est pas encore assurée», grogne-t-elle. Massitan Dougounè continuera de chanter. Quelques années après, elle conquit le cœur des mélomanes de Koutiala. Et les portes de la musique s’ouvrent grandement devant elle. C’est ainsi qu’elle participe à toutes les activités de la ville en qualité de cantatrice. D’où sa forte implication dans le projet de renaissance Mali Kura dans le Miankala.
Elle a, à son actif, plusieurs singles sur sa page Youtube et d’autres plateformes numériques. Ses inspirations sont tirées de thématiques comme l’Armée malienne, la paix, la solidarité et l’amour de la patrie, la femme et l’agriculture, entre autres. En termes de perspectives, l’artiste se dit très optimiste, malgré les difficultés de promotion de ses œuvres qui sont déjà sur les plateformes. On y retrouve des titres comme Armée malienne, la Région de Koutiala et d’autres clips sentimentaux. Aujourd’hui, à Koutiala, les invités découvriront cette cantatrice et seront certainement enchantés par son talent d’artiste animatrice de scènes.
Amadou SOW
«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Fes.
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«C’est en forgeant que l’on devient forgeron». Cette maxime peut être appliquée parfaitement à la situation de Sirandou Dianka. Une styliste malienne qui puise son inspiration de son appartenance ethnique. Numu-Den ou «Être numu ou forgeron», un métier artisanal qui fait appel à l’in.
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Ce rendez-vous festif, organisé à l’initiative de l’ambassade d’Espagne, se veut un espace de partage d’expériences. C’est aussi une opportunité de sensibilisation sur la migration.
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