Le concours était destiné à soutenir l’émergence de champions nationaux et régionaux dans le secteur privé
Les 3 lauréats ont été récompensés à hauteur de 18 millions de Fcfa. La cérémonie s’est déroulée, jeudi dernier au siège de la CCIM, en présence du représentant du ministère de l’Industrie et du Commerce, Sidi Ahmed Ould Sidi Salem et du représentant résident de la Commission de l’Uemoa, Mamadou Moustapha Barro. Le président de la CCIM, Madiou Simpara, était également présent. Tremplin start-up Uemoa entend insuffler une dynamique de compétition sous régionale pour la promotion de l’entreprise. Cela, en stimulant les structures de promotion de l’entreprise pour l’accompagnement des startups dans les secteurs innovants, stratégiques et à fort potentiel de développement. Le thème de cette édition est «l’économie numérique au service de l’agro-industrie».
Les 3 lauréats à l’échelle nationale sont la start-up Agribio Mali, portée par Mariétou Diarra qui a remporté le premier prix d’encouragement, la start-up Smart Market d’Aminata Tandia qui occupe la deuxième marche et la start-up Ferme du Berger, portée par Dramane Sangaré. Ils ont reçu, chacun, un prix d’encouragement d’une valeur de 5 millions de Fcfa. Une structure accompagnatrice a été également récompensée, en l’occurrence le centre Impact Ub Bamako qui a reçu deux prix d’encouragement d’un million de Fcfa.
Le représentant du ministre a salué cette initiative communautaire. «La lancinante question de l’emploi des jeunes, l’auto-emploi est devenue plus qu’une option, c’est une exigence. D’où l’importance de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat à travers des initiatives comme Tremplin start-up Uemoa», a déclaré Sidi Ahmed Ould Sidi Salem. Et d’ajouter : «Quand les femmes et les hommes décident de contribuer à la création de valeur ajoutée, à travers l’innovation et la création d’emplois, ils tracent sûrement les sillons pour un développement accéléré de nos États.»
Pour le représentant résident de l’Uemoa, ce concours a pour but de soutenir l’émergence de champions nationaux et régionaux dans le secteur privé communautaire. «S’investir dans une start-up est d’abord, une aventure humaine aux côtés de celles et ceux qui bâtiront notre monde de demain. C’est aussi une façon de soutenir la création d’emplois, à travers la promotion des entreprises futures», a noté Mamadou Moustapha Barro. Le président de la CCIM, Madiou Simpara a fait savoir que sa structure organisera plus de séances de formation pour plus de gagnants.
«J’encourage tous ceux qui n’ont pas eu de prix à fournir plus d’efforts pour être prochainement parmi les gagnants», a-t-il exhorté. Au nom des lauréats, Dramane Sangaré a déclaré que ces prix vont leur permettre d’aller plus loin. «Ce fonds sera d’une grande aide pour nos différentes structures. Les jeunes méritent d’être formés parce que c’est une compétition régionale. Et il faut être bon pour remporter des prix.
J’exhorte les jeunes à travailler et à faire de leur mieux pour la bonne continuité de l’initiative», a ajouté Dramane Sangaré.
Tremplin start-up Uemoa est une initiative destinée à mettre en place une activité pérenne en matière d’appui à la promotion d’un nouveau type d’entreprenariat.
Fatoumata Mory SIDIBE
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.
Une étude faite en 2016 par le Projet justice prévisionnelle et réconciliation (Juprec) démontre que 65% des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène. Ce qui donne un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sens.
Doté d’un budget d’environ 1,8 milliard de Fcfa, ce projet touchera 60.778 personnes, dont 35.902 déplacés internes, dans les Communes de Djénné, Fakala, Socoura, Sio, Ansongo et Ménaka dans les Régions de Mopti, Gao et Ménaka.
200 opérateurs économiques et structures opérationnelles venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger partagent cet espace pendant trois jours.
«Assurance au Mali : carrière professionnelle et opportunités économiques». C’était le thème de la 13è édition du Ceo Talks que le Réseau de l’entreprise en Afrique de l’Ouest (Reao-Mali) a organisé, en collaboration avec ses partenaires, samedi dernier dans un hôtel de la place..