
Les chefs d’état et de gouvernement de l’Uemoa
Réunis avant-hier en session extraordinaire à Bissau (Guinée-Bissau), les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont décidé de la levée de la suspension du Mali des organes et institutions de l’organisation. La décision de suspension avait été prise le 9 janvier 2022 au cours d’un sommet à Accra (Ghana).
Présidée par le Nigérien Mohamed Bazoum, président en exercice de l’Uemoa, la session d’hier s’est tenue à un moment où notre pays connait des avancées significatives dans le processus de transition malgré la situation sécuritaire difficile qu’il traverse. Le gouvernement de Transition n’a jamais perdu de vue que la responsabilité première de la défense du territoire national et de la protection des populations ainsi que des biens relève avant tout de l’état malien.
C’est la raison pour laquelle, il a donné une place de choix au renforcement des capacités et à l’équipement des Forces de défense et de sécurité afin de leur permettre d’accomplir leurs missions régaliennes. Grâce à ce choix judicieux, l’Armée malienne continue de remporter contre les groupes armés terroristes, des victoires décisives, reconnues et appréciées par le peuple malien. C’est d’ailleurs cela qui fait que les autorités maliennes sont en train de réussir les réformes politiques et institutionnelles qu’elles ont engagées. Cela a permis d’engranger des progrès remarquables dans le processus de transition. Les deux organisations sous-régionales demandaient un chronogramme détaillé pour le processus de Transition. Ce qui a été fait. Le président de la Transition le colonel Assimi Goïta, dans un décret, a fixé la durée de la Transition à 24 mois à compter du 26 mars 2022. La Cedeao, lors de son sommet du 3 juillet 2022, avait noté que ce calendrier soumis par les autorités maliennes détaille les différentes étapes devant conduire aux élections et au rétablissement d’un régime civil, notamment la réforme constitutionnelle.
L’une des priorités assignées au gouvernement de transition était de conduire des réformes politiques et institutionnelles, qui puissent garantir un avenir meilleur aux populations à travers une stabilité institutionnelle durable. Dans ce sens, les autorités, dans le cadre d’une démarche inclusive et largement consensuelle, ont pris des mesures fortes et irréversibles pour le retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, dans les délais convenus. L’une des mesures phares était l’organisation du referendum pour doter le Mali d’une nouvelle Constitution.
Initialement prévu pour le 19 mars, les autorités ont fixé la date du referendum pour le 18 juin. Cette annonce n’avait d’ailleurs pas laissé la Cedeao et bien d’autres organisations indifférentes. Dans un communiqué publié par la suite, l’organisation sous-régionale avait exprimé sa satisfaction pour cette annonce. Avant de féliciter le gouvernement de Transition pour cette décision qui marque une étape importante dans la mise en œuvre du chronogramme de la Transition en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. Comme annoncé, le scrutin référendaire s’est tenu le 18 juin et les résultats provisoires ont même été publiés. Les Maliens n’attendent plus que les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.
Auparavant, la Cedeao avait décidé de la levée des sanctions économiques et financières contre notre pays. Cette mesure avait été prise lors du sommet du 3 juillet 2022 après six mois d’embargo contre notre pays. Les dirigeants ouest-africains avaient décidé au cours du même sommet de la réouverture des frontières aériennes et terrestres des autres pays membres de la Cedeao avec le Mali.
Avec la décision prise hier à Bissau par les chefs d’État ouest-africains, le Mali retrouve toute sa place dans les organes et institutions de l’Uemoa. Sa voie comptera dans les prochaines décisions qui seront prises par cette organisation dont il est attendu un soutien franc et sincère aux pays membres qui traversent des périodes de transition à savoir la Guinée, le Burkina Faso et le Mali. Le soutien de ces organisations serait très bénéfique surtout pour le Mali et le Burkina Faso, deux pays confrontés au terrorisme et qui se battent pour leur survie face à la nébuleuse terroriste.
Dieudonné DIAMA
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