Ce projet soutient les efforts du gouvernement en matière de prévention des maladies de la petite enfance
Alors, pour combler ce gap et ne laisser aucun enfant pour compte,
l’Organisation internationale World Vision vient de mettre en place un projet
permettant d’atteindre les enfants zéro dose avec des services de vaccination,
le projet est dénommé «Raise 4 Sahel au Mali» ou adapter les services de vaccination
pour atteindre les enfants zéro dose dans la région du Sahel.
Il a été lancé,
hier, dans un hôtel de la place par le représentant de la ministre de la Santé
et du Développement social, Dr Hamadoun Dicko. Le projet sera mis en
œuvre le 27 juin prochain et durera 4 ans. Il couvrira trois régions dont Ségou,
Mopti et Tombouctou. Le lancement du projet a fait l’objet d’un atelier de deux
jours pour permettre aux acteurs d’introduire les axes d’invention du projet et
échanger sur les questions pratiques relatives à la mise en œuvre.
Le directeur de World
Vision, Patrick Daniel, a expliqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de
leur stratégie de prévention des maladies de la petite enfance qui sont évitables par la vaccination afin de réduire
le taux de mortalité infantile et de contribuer au bien-être des enfants. D’après
lui, l’objectif est de non seulement réduire le nombre de le nombre d’enfants zéro dose mais aussi d’accroitre le nombre
d’enfants qui complètent leur vaccination.
Le projet aura entre autres comme
approches, le renforcement des capacités et du système d’information sanitaire,
le changement social et comportemental ainsi que le plaidoyer. Il s’attaquera également
aux barrières liées à la vaccination pour plus d’équité. Pour la réussite du
projet, le directeur a sollicité l’accompagnement du département de la Santé
ainsi que les partenaires.
Intervenant par
visioconférence, le représentant de Gavi «l’alliance du vaccin», Ferdinand
Abassa a déclaré que les approches traditionnelles ne suffisaient plus. Il
fallait donc ce projet pour innover afin d’atteindre les enfants qui vivent
dans des conditions difficiles ou qui sont marginalisés. Il s’est
convaincu que ce projet va permettre de
sauver des vies et réduire le nombre d’enfants n’ayant pas accès aux vaccins.
Pour ce faire, le représentant de Gavi compte également sur l’accompagnement
des autorités maliennes.
L’Organisation
mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF ont également approuvé ce projet. Le représentant de
l’OMS dira que la problématique de la vaccination est un défi. Mais il est
persuadé qu’une coordination avec les acteurs sera efficace. Pour lui, la
vaccination permettra d’atteindre plus de personnes que plus d’autres stratégies.
La représentante de l’UNICEF, Francine Kimanuka, ajoutera que la vaccination est un pilier essentiel du
renforcement de la santé et que leur accompagnement ne fera pas défaut.
Pour le représentant du ministre de la Santé, le projet vient à point nommé pour soutenir les efforts du gouvernement en matière de prévention des maladies de la petite enfance. Dr Hamadoun Dicko a souligné que la situation sécuritaire avait créé des barrières d’accès à la vaccination pour certaines communautés. Cette situation avait été aussi aggravée par la pandémie de la Covid-19. Dr Dicko a vivement salué les initiateurs du projet et a sollicité d’autres partenaires afin de l’étendre à d’autres localités.
Fatoumata NAPHO
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