C'est-à-dire une incision chirurgicale du périnée pratiquée pendant l'accouchement pour élargir l'ouverture vaginale et faciliter le passage du bébé.
«Il ne me donne pas à manger et ne soigne pas mes enfants. Je suis obligée de pratiquer des activités génératrices de revenus, notamment faire la lavandière et le petit commerce pour nourrir mes enfants», indique-t-elle, avant d'ajouter qu'elle s'occupe aussi entièrement de leur prise en charge en vêtements et médicaments. La mère de famille signale que sa coépouse a interdit à leurs locataires de lui donner à manger. Celui qui enfreint cette instruction se verra chasser du domicile par son époux qui est le propriétaire de cette maison, dit-elle.
L'habitante de la Commune I du District de Bamako poursuit que son conjoint lui refuse d'accéder à l'électricité. «Mon premier fils ne veut pas rester dans ma chambre, parce qu'elle est obscure». Elle souffre le martyre, mais a refusé de quitter le foyer conjugal, malgré les «injonctions de son époux». Celle qui a plus de 5 ans de mariage dit avoir recouru, en vain, à plusieurs personnes dont un imam, ses parents et sa belle famille pour intercéder auprès de son mari.
En désespoir de cause, elle a approché une organisation de défense des droits des femmes. Là-bas, elle a eu une oreille attentive auprès d’Aïcha Bourama Diarra, responsable de la clinique juridique du réseau «Femmes, droits et développement», (Wildaf-Mali). Cette dernière explique que sur la demande de la femme, son organisation a essayé de rencontrer le mari en lui envoyant une lettre d'invitation. «Il a refusé de prendre le document sous prétexte que c'est nous qui avons besoin de lui. Nous avons alors proposé d’aller vers lui, en compagnie d’une personne ressource au sein de Wildaf», informe Aïcha.
LE DANGER DES VIOLENCES- Avant le jour de la rencontre, il a refusé de décrocher notre appel téléphonique et la médiation n’a pu avoir lieu. En prenant la décision d'aller au domicile du protagoniste, la conseillère souligne que son organisation est allée à l'encontre de son mandat qui indique que la médiation doit se faire dans l’enceinte du Wildaf.
Le comportement intransigeant de son mari ne lui laisse plus le choix de rester dans la famille. «Maintenant, j'ai envie de divorcer parce que je ne peux plus nourrir mes enfants», confie la victime de violences psychologiques, les larmes aux yeux. Son épisiotomie l’avait rendu différente des autres femmes. Depuis la réparation de cette déchirure par Wildaf, elle affirme que sa santé morale a connu une grande amélioration même si son époux reste toujours insensible à sa présence. Selon une gynécologue qui a participé à la prise en charge médicale de notre interlocutrice, le mari de celle-ci l’a rejetée, parce qu’il ne trouvait pas de plaisir lorsqu’il l’honorait.
Le malheur pour notre interlocutrice est d’avoir fait de cette incision chirurgicale un tabou. Un acte qu'elle ne conseille pas aux femmes souffrant d'une telle maladie. Quelle que soit la maladie, il faut en parler pour y trouver non seulement un remède, mais aussi susciter la compréhension sinon la compassion et l’indulgence. Le cas de cette dame n’est malheureusement pas isolé dans notre société. Aïcha Bourama Diarra précise que 22.777 cas de VBG, dont 3.202 violences psychologiques ont été déclarées en 2024 par le Système de gestion de l'information sur les VBG (SGIVBG). Elle regrette que notre société minimise les dangers des violences psychologiques. Selon la responsable de la clinique juridique de Wildaf, cette violence peut conduire directement au suicide. Elle recommande de privilégier la communication dans les couples, au sein de la communauté et avec les enfants.
Mohamed DIAWARA
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