
Attaquer des bus et camions, les brûler, s’en prendre à des innocents, détruire des biens et services économiques ne détournera pas le Mali de son chemin vers l’affirmation de sa pleine souveraineté. Le combat est âpre, la lutte sera longue, mais l’objectif sera atteint. La guerre hybride repose sur des attaques terroristes contre les forces armées et les populations, la distillation d’informations fausses, la destruction de cibles économiques.
C’est bien cela : une guerre hybride, avec des forces et des stratégies asymétriques. Des combattants sans références familiales, régionales, nationales, recrutés à la pelle à coups de quelques espèces sonnantes et trébuchantes sorties de planches à billets mafieuses, enivrés par des substances toxiques, embastillés dans leur esprit par des préceptes idéologiques d’une époque révolue, encadrés par leurs sponsors étatiques masqués : c’est à cela que font face le Mali, les États du Sahel et leurs populations. Mais comme cela a été dit dans ces colonnes et par des voix plus autorisées : on a compris.
La semaine du 1er au 7 septembre devait nous rappeler la nuit du 1er juillet de cette même année 2025. C’est cela le bon vouloir des terroristes et de leurs sponsors : empêcher que le Mali avance, se retrouve. Que les Maliens respirent et aspirent à être des citoyens d’un monde libre et juste. Nous ne nous lasserons jamais de puiser dans la sagesse du général chinois Sun Tzu, qui enseigne entre autres que «celui qui se connaît lui-même et connaît son ennemi n’a pas à craindre le résultat de cent batailles».
Le Mali se connaît, connaît son ennemi collectif, et ne craindra pas ces attaques auxquelles lui et ses populations font face depuis 2012, sous toutes les formes. L’ennemi est connu, ses objectifs aussi. C’est cela, la force du Mali et de ses populations, qui triompheront, à n’en pas douter. La riposte apportée par les FAMa, tout comme cela fut fait le 1er juillet dernier, démontre que nul n’a baissé la garde. Que l’on attaque les bus, incendie les camions et les stations ne détournera pas les Maliens de leur chemin pour affirmer leur souveraineté totale sur leur territoire et continuer à porter leur voix, forte, dans le concert des nations.
Les Forces armées maliennes, avec l’acquisition d’armements de pointe, incarnent cette volonté de souveraineté, car elles sont enracinées dans les valeurs ancestrales du peuple malien, qui perdurent à ce jour, et dans la voie tracée par les pères de l’indépendance. Malgré les coups d’éclat des groupes terroristes, les FAMa continuent de riposter aux attaques imprévisibles et de triompher par des stratégies d’anticipation dont les résultats intangibles passent souvent inaperçus quand cela ressort d’un choix stratégique.
Avec la désinformation, l’ennemi veut gagner la bataille de l’opinion, en remportant des victoires sans combattre. Mais dans l’union sacrée, la veille citoyenne prévaut au sein de nos populations. Les hideuses campagnes de désinformation, les infox sur les pertes, participent à cette guerre invisible que nous arrivons, par notre intelligence collective, à percevoir. La guerre économique est souvent la plus insidieuse, car elle touche les populations dans leur quotidien, leur dignité, leur espoir. L’ennemi veut cibler la mobilité des Maliens et des hôtes étrangers qui vivent sur notre sol, paralyser l’activité économique, parce que nos États ont pris la résolution de prendre leur destin économique en main. Mais cela aussi, les populations l’ont compris, et cela déstabilisera l’ennemi.
L’attaque du bateau Tombouctou, le 7 septembre 2023, a fini de convaincre les Maliens, les Africains et les militants d’un monde libre et juste de la nature maléfique de cet ennemi. Il importe que la résilience exemplaire des populations et la riposte des FAMa maintiennent le même cap, plus que jamais, au moment où notre pays est engagé, depuis 2020, dans un processus de libération des consciences et du destin national. Ces heures ressemblent à d’autres, vécues de manière douloureuse, mais au Mali, nous avons ce qui manque à bien d’autres ailleurs : notre cohésion nationale, qui nourrit notre unité nationale.
La cohésion et l’unité nationales sont les armes maliennes auxquelles l’ennemi hybride ne trouvera pas d’antidote pour faire prospérer sa guerre hybride. Nos ressorts doivent continuer d’être accompagnés d’un narratif national porté par les autorités, que les Maliens veulent le plus souvent entendre, avec des voix qui les guident, qui les rassurent, comme les armes des FAMa qui les protègent. Dans un monde de communication tous azimuts, les voix officielles doivent continuer de résonner, tout en étant filtrées, apaisantes comme des tisanes qui aident au sommeil tranquille de chaque nuit. Que l’ennemi se le tienne pour dit : quelle que soit l’attaque, la riposte restera dissuasive, visible, silencieuse, bruyante, offensive et létale quand il le faut.
Alassane Souleymane
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